Le pasteur Christian Miaz réélu à la tête de l’Église réformée neuchâteloise

Le Conseil synodal. De gauche à droite: Adrien Bridel, Jacques Péter, Clémentine Miéville, Christian Miaz, Alice Duport, Yves Bourquin / @Pierre Bohrer
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Le Conseil synodal. De gauche à droite: Adrien Bridel, Jacques Péter, Clémentine Miéville, Christian Miaz, Alice Duport, Yves Bourquin
@Pierre Bohrer

Le pasteur Christian Miaz réélu à la tête de l’Église réformée neuchâteloise

29 août 2019
Synode
L’Église réformée du canton de Neuchâtel a élu ses autorités pour la législature 2019-2023, mercredi 28 août. Le pasteur Christian Miaz, président de l’exécutif, rempile pour un troisième mandat.

«Le rôle du Conseil synodal (exécutif) et du synode (organe délibérant) est essentiel. Ils ne se résument pas à l’administration de l’Église, mais sont les garants de la démocratie», rappelle le pasteur Yves Bourquin, lors du synode électif de l’Église réformée évangélique neuchâteloise (EREN). Mercredi 28 août, les délégués de l’EREN ont passé l’après-midi à remplir des bulletins de vote dans la salle du Grand Conseil. Dans l’EREN, les législatures durent quatre ans. Chaque paroisse désigne les délégués qu’elle envoie au synode, constituant ainsi l’organe délibérant.

Avec 35 voix sur 38 valables, le pasteur Christian Miaz a été réélu à la tête de l’exécutif. Il entame son troisième mandat comme président du Conseil synodal. La pasteure Alice Duport et les laïcs Adrien Bridel et Jacques Péter ont tous les trois rempilé pour une nouvelle législature. Ils ont été rejoints par le pasteur Yves Bourquin, anciennement président du bureau du Synode et la laïque Clémentine Miéville. Un siège pour un membre laïc reste toutefois vacant au sein de l’exécutif.

Un manque de laïc

«C’est difficile de trouver des laïcs», relève Christian Miaz. Une problématique qui s’est également illustrée dans la repourvue du poste de président du bureau du Synode. Normalement, à chaque nouvelle législature, il y a une alternance entre un ministre et un laïc. «Mais aucun laïc n’a souhaité prendre cette fonction», déplore Yves Bourquin. «Il est temps de faire une exception à cette coutume qui n’est pas inscrite dans le règlement.» C’est donc la pasteure Esther Berger qui a été élue à la présidence du bureau de l’organe délibérant.

«Notre Église se trouve à un tournant», pointe encore Christian Miaz. En effet, deux projets sont au centre des préoccupations pour l’avenir: «Passons en mode évangélisation» et EREN2023. «Il s’agit d’une réflexion fondamentale sur la mission et les activités de notre Église. Ce processus prend du temps, mais il ne faut pas avoir peur du temps.» Lors de cette rencontre plusieurs invités ont été amenés à prendre la parole: le président de la Fédération des Églises protestantes de Suisse (FEPS), Gottfried Locher, la conseillère synodale vaudoise sortante, Myriam Karlström ainsi que le président du Grand Conseil neuchâtelois, Marc-André Nardin. L’ensemble des personnes élues pour cette législature seront installées officiellement lors du culte, le 1er septembre à Colombier.