
Comment faire entendre la théologie féminine?
Je reviens sur une question déjà évoquée : la théologie féminine ! Je fais partie d'un groupe de femmes qui précisément s'intéresse à ce problème. Nous sommes une trentaine entre 25 et 80 ans, nous venons d'horizons différents (Europe, Afrique Amérique N et S)et de confessions diverses (réformées, luthériennes, catholiques, évangéliques, méthodistes..). C Juvet a répondu aimablement à ma question :"Pourquoi la théologie fém est-elle seulement considérée comme une approche parmi toutes les théologies ?" en disant que c'était cette appelation qui "la condamnait à demeurer un courant parmi d'autres et qu'on ne parlait jamais de théologie masculine !". Or, nous en avons discuté toutes ensemble ( il y a aussi des théologiennes-enseignantes parmi nous ),c'est bien là le problème : la pensée masculine est toujours considérée comme universelle ! La conséquence est que l'exégèse et l'interprétation, pour être prises au sérieux, doivent être construites sur une méthodologie définie par des co
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déterminés par des hommes.Les femmes ont très bien su s'y adapter et les hommes
reconnaissent tout à fait qu'elles peuvent dire les mêmes choses qu'eux et
encore mieux!Mais quelque part, c'est aussi amoindrir les bienfaits de la complémentarité.
Alors, comment se faire entendre ?
Continuez comme cela!
Avez-vous vu le chemin parcouru par la théologie féministe depuis qu'elle se
manifeste comme telle? C'est déjà énorme. Et la théologie féministe, voire même
féminine, n'est pourtant pas encore reconnue naturellement dans toute sa valeur.
Comment se faire entendre? En vous souvenant toujours que vous avez quelque
chose à dire et à faire passer.
D'après une information que je viens de croiser, la première consécration de
femme pasteure en Suisse a eu lieu en 1918 à Zürich. Un groupe de personnes
est en train de préparer une fête à l'occasion des 88 ans de cet événement.
Ces 88 ans ont été riches en événements et en bouleversements. Il reste que
c'est une courte période dans l'histoire de l'Eglise et de la théologie. La
théologie féminine est encore en lutte pour se faire entendre et reconnaître.
Quand les hommes pourront-ils parler au féminin en se sentant inclus? La langue
française ne le permet pas, paraît-il, mais ce faisant, elle induit tout un
état d'esprit. Le féminisme en général, de même que la théologie féminine continuent
d'avoir besoin de portes parole pour se faire entendre et reconnaître toujours mieux.
déterminés par des hommes.Les femmes ont très bien su s'y adapter et les hommes
reconnaissent tout à fait qu'elles peuvent dire les mêmes choses qu'eux et
encore mieux!Mais quelque part, c'est aussi amoindrir les bienfaits de la complémentarité.
Alors, comment se faire entendre ?
Continuez comme cela!
Avez-vous vu le chemin parcouru par la théologie féministe depuis qu'elle se
manifeste comme telle? C'est déjà énorme. Et la théologie féministe, voire même
féminine, n'est pourtant pas encore reconnue naturellement dans toute sa valeur.
Comment se faire entendre? En vous souvenant toujours que vous avez quelque
chose à dire et à faire passer.
D'après une information que je viens de croiser, la première consécration de
femme pasteure en Suisse a eu lieu en 1918 à Zürich. Un groupe de personnes
est en train de préparer une fête à l'occasion des 88 ans de cet événement.
Ces 88 ans ont été riches en événements et en bouleversements. Il reste que
c'est une courte période dans l'histoire de l'Eglise et de la théologie. La
théologie féminine est encore en lutte pour se faire entendre et reconnaître.
Quand les hommes pourront-ils parler au féminin en se sentant inclus? La langue
française ne le permet pas, paraît-il, mais ce faisant, elle induit tout un
état d'esprit. Le féminisme en général, de même que la théologie féminine continuent
d'avoir besoin de portes parole pour se faire entendre et reconnaître toujours mieux.

