Et si Dieu n'est pas tout-puissant ?
Si, ainsi que le dit le pasteur Gardiol, Dieu n'est pas tout-puissant, l'idée que Dieu nous interpelle, nous demande de chercher du sens dans l'epreuve, idée chere au pasteur Kraege et à bien d'autres personnes naturellement, cette idée donc est complètement vidée de sens ! et nos épreuves, Dieu, tout cela ce n'est plus rien : Dieu n'y peut rien, nous non plus. Que reste-t-il ?
Nous sommes là dans un vrai débat théologique, et comme souvent, ce sont les
mots qui nous piègent.
Souvent quand on parle de toute-puissance de Dieu, on parle d'un Dieu qui pense
tout, prévoit tout et réalise tout. Ce qui arrive a donc été programmé par Dieu.
C'est le Dieu "marionnettiste" qui tire toutes les ficelles.
Or tout-puissant veut dire : qui peut tout faire, pour qui tout est possible.
Mais est-ce que quand on peut tout faire, cela veut dire qu'on fait tout en
réalité. Par exemple, une mère qui suit les devoirs de son enfants sera parfois
amenée à le laisser s'égarer dans la réalisation d'un problème de mathématique,
persuadée que cet égarement est aussi formateur. Elle pouvait tout arrêter,
elle pouvait interrompre le processus, et elle ne le fait pas. Elle a ses raisons.
C'est du fait de cette ambiguïté que le Nouveau Testament ne parle presque jamais
de Dieu Tout-Puissant, mais qu'il présente plutôt, au travers des paroles de
Jésus et d'autres, l'image d'un Père attentif, bienveillant, exigeant et pardonnant
à la fois, et en tout cas à l'écoute de nos joies et de nos peines.
mots qui nous piègent.
Souvent quand on parle de toute-puissance de Dieu, on parle d'un Dieu qui pense
tout, prévoit tout et réalise tout. Ce qui arrive a donc été programmé par Dieu.
C'est le Dieu "marionnettiste" qui tire toutes les ficelles.
Or tout-puissant veut dire : qui peut tout faire, pour qui tout est possible.
Mais est-ce que quand on peut tout faire, cela veut dire qu'on fait tout en
réalité. Par exemple, une mère qui suit les devoirs de son enfants sera parfois
amenée à le laisser s'égarer dans la réalisation d'un problème de mathématique,
persuadée que cet égarement est aussi formateur. Elle pouvait tout arrêter,
elle pouvait interrompre le processus, et elle ne le fait pas. Elle a ses raisons.
C'est du fait de cette ambiguïté que le Nouveau Testament ne parle presque jamais
de Dieu Tout-Puissant, mais qu'il présente plutôt, au travers des paroles de
Jésus et d'autres, l'image d'un Père attentif, bienveillant, exigeant et pardonnant
à la fois, et en tout cas à l'écoute de nos joies et de nos peines.