Aller au contenu principal
Vie affective: les relations humaines

N'y a-t-il pas abus ?

Par
Réponse de
ma tante, son mari, ses 2 enfants ont été expulsé de leur maison aprés la faillite de l'entreprise. depuis ils ont été recueilli chez ma grand-mère. ce qui devait être temporaire est devenu pratiquement définitif. ils ont dit au début être là pour 3 mois puis partiraient pour ne jamapis plus nous revoir (selon leur mots). or, ça fait 3 ans maintenant. ils se sont installés chez ma grand-mère et se comportent en territoire conquis et lui mène la vie impossible, utilisant le téléphone, se moquant méchament de ma grand-mère dans son dos (peut-être dans le but de toucher plus vite un héritage?). ils ne cherchent pas de travail alors qu'ils sont valides, vivent des aides (trop généreuses) de l'état français. ils ont pu éviter de se faire mettre dehors du fait qu'ils ont 2 enfants qu'ils utilisent ainsi en hotage pour pouvoir rester chez elle. j'essaie de rester neutre mais ayant été confronté à eux, j'ai pu constater qu'ils n'avaient que de la haine pour leur prochain. que faire d'un homm
sait pas assumer sa
famille et se virer de tous les emplois pour incompétence et malhonneteté semon
les dires de son employeur?
est-ce que le idées de solidarité du christ doivent s'appliquer encore ici ?
ou bien doivent-ils être mis dehors par la force? j'essaie de les aimer selon
les enseignements du christ, mais c'est pas facile.
je vous remercie pour votre réponse qui va être très importante pour moi.
C'est très difficile d'oser une parole sur la seule base de quelques lignes
partagées. Mais votre souffrance appelle une réponse.
Je voudrais vous dire que le Christ ne nous a pas appelé à vivre sous une tyrannie
de l'amour. Qu'est-ce que cela veut dire ? Simplement que l'exigence de l'amour
n'interdit en rien la nécessité de la justice.
La justice implique tout d'abord que cette situation d'abus soit dénoncée d'abord
d'un point de vue juridique s'il y a captation d'héritage ou abus sur une personne
affaiblie.
Ensuite la justice doit s'appliquer d'un point de vue éthique pour que l'on
puisse nommer les choses et dire les problèmes pour que les situations injustes
soient appelées "injustes".
Ensuite pourra venir le temps des excuses de leur part, une fois que ces personnes
seront sorties de cette situation.
Le Christ nous appelle à aimer et à pardonner, mais, c'est à une femme apeurée
qu'il dit bien "Je ne te condamne pas non plus, va et ne pèche plus".
L'amour n'est pas une voile qu'on jetterait sur la justice. La puissance du
pardon n'a de sens (il faut pardonner 70 fois 7 fois) que si celui qui a "péché"
vient demander des excuses.

En somme, solidaires, oui, mais pas d'un délire et d'une offense.