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Foi: que croire et comment ?

Chrétien parce que professant ?

Par
Réponse de
c'est quoi le salut et la bonne nouvelle? A la réponse de Monsieur Boucomont, j'adhère à 100% mais à la relecture, je m'aperçois que Dieu n'est pas dans cette réponse...je me permets de le remettre (un peu) pour relancer ma vieille question. Je crois bien que l'Esprit de Dieu est en Jésus de Nazareth et tout autour de lui ,présent tout le temps. Par son nouveau commandement:"aimez vous les uns les autres...il est le chemin, la vérité, la vie. C'est chouette, ça me réjouis,j'essaye aussi de laisser la brêche béante mais ça ne fait pas de moi une chrétienne. La limite infranchissable c'est confesser Jésus-Christ. Est-ce que je me prends trop la tête, est-ce que ça vaut le coup, est-ce que c'est possible, qu'est-ce que ça change? Merci, merci.
r>Chère Beado,
D'abord ce n'est pas parce que le mot Dieu n'est pas employé qu'il n'est pas
omniprésent dans ma réponse. Qui sauverait sinon lui ? Et en plus qui sauverait
des faux-dieux sinon le vrai Dieu ?
Sur le problème de "faire de moi un chrétien". Tout dépend du niveau de lecture.
Qu'est-ce qui vous préoccupe :
- vous mêmes ?
- ce que les autres perçoivent ?
- ce que Dieu voit ?
Personnellement, je pense que si ces trois facettes sont à développer pour être
chrétien, le plus important est quand même d'être considéré(e) par Dieu lui-même
comme un(e) chrétien(ne). Je m'explique :
On peut vouloir être chrétien de façon ostensible, par des signes, des paroles,
des actions, mais parfois on s'agite pour pas grand chose et l'être intérieur
n'est pas vraiment chrétien même si l'être extérieur s'agite pour le faire croire.
On peut aussi se morfondre et se tourmenter de savoir si on est chrétien ou
pas, si on fait bien ou pas, si on fait les bons choix, etc. Mais ça ne change
rien. C'est justement là qu'on revient à la question du salut :
Ce qui compte, c'est d'accueillir le salut en Jésus-Christ. Et ça me sauve de
mes culpabilités et de mes comptabilités intérieures, ça me sauve de ne vouloir
"être" que par le regard des autres.
Je ne suis dans ma réalité la plus ultime (parce que je suis chrétien) que ce
que Jésus voit de moi. La seule image de moi qui compte, c'est celle que Jésus
a sous les yeux. Et cette image, c'est celle de quelqu'un qu'il aime profondément.
Il n'y a que ça qui compte. Ca libère de toutes les autres images.
Et ça me rend capable d'agir, de faire des choix, etc.

Qu'on professe Jésus-Christ, c'est encore mieux. Que ce soit un plaisir, car
si c'est une obligation ou un légalisme, c'est une profession de foi jetée vainement
à la surface des eaux. Si c'est un écho de l'amour du Père, alors, là... ça
peut commencer à devenir intéressant.