
Porter du fruit sans lien à Christ ?
Bonjour, Quand j'étais petite, je les trouvais un peu sots les disciples sur le chemin d'Emmaüs et aujourd'hui je suis comme eux, même pire. Monsieur Boucomont, on voit bien que Soeur Emmanuelle porte du fruit, Jésus est là. Mais Monsieur Gandhi aussi et ceux qu'on ne voit pas où très peu comme ces pilotes israelien "refuznik" et les pacifistes palestiniens et plein d'autres, croyants ou non croyant...Et Jésus?
>Là on est vraiment dans une question de vocabulaire, mais derrière se cache
une vraie question théologique.
Des tas de gens font effectivement des oeuvres bonnes et il n'est nul besoin
de faire référence à Christ pour faire de bonnes choses ; c'est évident !
Pour autant je connais beaucoup de gens qui témoignent que depuis qu'ils portent
du fruit grâce à leur enracinement en Christ, ont l'impression d'en porter différemment :
au lieu d'un activisme qui aide à la bonne conscience, un don désintéressé ;
au lieu d'une générosité dont on attend secrètement des compensations identitaires,
un nouveau sens de la gratuité ; au lieu d'un fatalisme humaniste, un sens renouvelé
de l'espérance pour les situations les plus ingérables.
Cela n'enlève rien à Gandhi et aux autres. Et de toute façon, quand on vit en
société, on ne se préoccupe pas beaucoup de savoir si les gens sont bons parce
qu'ils sont communistes ou parce qu'ils sont chrétiens. Socialement, ce qui
nous importe, c'est qu'ils soient bons.
Pour ce qui est du salut en revanche, on est dans d'autres registres.
une vraie question théologique.
Des tas de gens font effectivement des oeuvres bonnes et il n'est nul besoin
de faire référence à Christ pour faire de bonnes choses ; c'est évident !
Pour autant je connais beaucoup de gens qui témoignent que depuis qu'ils portent
du fruit grâce à leur enracinement en Christ, ont l'impression d'en porter différemment :
au lieu d'un activisme qui aide à la bonne conscience, un don désintéressé ;
au lieu d'une générosité dont on attend secrètement des compensations identitaires,
un nouveau sens de la gratuité ; au lieu d'un fatalisme humaniste, un sens renouvelé
de l'espérance pour les situations les plus ingérables.
Cela n'enlève rien à Gandhi et aux autres. Et de toute façon, quand on vit en
société, on ne se préoccupe pas beaucoup de savoir si les gens sont bons parce
qu'ils sont communistes ou parce qu'ils sont chrétiens. Socialement, ce qui
nous importe, c'est qu'ils soient bons.
Pour ce qui est du salut en revanche, on est dans d'autres registres.

