
Revenir à un véritable monothéisme?
Cher M. Birchmeier, concernant la divinité de Jésus: nous ne sommes certainement pas les seuls à penser que le christianisme est parti à la dérive... mais comment se fait-il que l'on ne commence pas à corriger, à changer les choses? vaut-il mieux rester dans la dérive pour ne pas déranger et faire l'effort d'une deuxième réforme (semper reformanda!) et de "rester tranquil", que d'essayer de changer des choses, pour revenir à un christianisme plus authentique, plus proche du judaisme et d'un véritable monothéisme?
C’est vrai que la dérive Ÿ de la christologie par en haut Ÿ, tel le rocher
de Sisyphe, fait preuve d’une résilience tenace. Une des raisons est peut-être
qu’une croyance qui a été rabâchée pendant des siècles à fini par s’installer
dans l’inconscient collectif des populations. Comme la majorité de ces populations n’est
plus partie prenante des églises, elle n’est plus au courant des dernières avancées
de la théologie, et reste sur les vieux schémas, même s’ils lui sont indifférents.
Dans le peuple chrétien, un frein regrettable au changement est l’institution
hiérarchique romaine, qui fait taire ses théologiens les plus lucides. Et bien
sûr aussi le fondamentalisme protestant, lui aussi figé sur ses schémas simplistes.
Ceci dit il y a dans les églises, autant catholique que protestantes, de plus
en plus de forces vives qui oeuvrent au renouveau théologique. En tous cas,
le combat pour un vrai monothéisme ne doit pas être abandonné, même s’il est
toujours à recommencer : il importe de toujours à nouveau remettre Dieu et le Christ
à leur vraie place. Au sein de l’église que je connais, on est sur la bonne
voie, même s’il y a encore beaucoup à changer dans nos liturgies et notre langage.
de Sisyphe, fait preuve d’une résilience tenace. Une des raisons est peut-être
qu’une croyance qui a été rabâchée pendant des siècles à fini par s’installer
dans l’inconscient collectif des populations. Comme la majorité de ces populations n’est
plus partie prenante des églises, elle n’est plus au courant des dernières avancées
de la théologie, et reste sur les vieux schémas, même s’ils lui sont indifférents.
Dans le peuple chrétien, un frein regrettable au changement est l’institution
hiérarchique romaine, qui fait taire ses théologiens les plus lucides. Et bien
sûr aussi le fondamentalisme protestant, lui aussi figé sur ses schémas simplistes.
Ceci dit il y a dans les églises, autant catholique que protestantes, de plus
en plus de forces vives qui oeuvrent au renouveau théologique. En tous cas,
le combat pour un vrai monothéisme ne doit pas être abandonné, même s’il est
toujours à recommencer : il importe de toujours à nouveau remettre Dieu et le Christ
à leur vraie place. Au sein de l’église que je connais, on est sur la bonne
voie, même s’il y a encore beaucoup à changer dans nos liturgies et notre langage.

