Comment expliquer la destinée particulière de Jésus?
Je suis surprise par la réponse de M. BIRCHMEIER concernant la non-divinité de Jésus. Certes Jésus est pleinement homme, "en ligne directe" avec Dieu, si je puis m'expimer ainsi, depuis son baptême. Mais comment ne pas considérer qu'il puisse aussi être Dieu. Nous le croyons vivant, ce qui n'est pas le cas des autres morts avant et après lui. Si son statut n'est qu'humain, alors comment expliquer cete destinée aussi particulière ? Comment ne pas penser que les autres défunts puissent aussi co-vivre près de Dieu et pouquoi pas... intercéder pour les humains ici-bas ! C'est ce qui est réfuté par les protestants dans la foi des catholiques, non ?
Bonjour etipan
Si je suis si réticent à l’égard de la divinité Ÿ accordée au Christ, c’est
qu’on est en plein malentendu. Ce n’est qu’au troisième siècle que cette idée
de la pluralité des personnes divines est apparue, puis coulée dans le béton
par les grands conciles, Nicée et suivants. Auparavant, la divinité était reconnue
au Christ à son titre de Fils de Dieu, et ce titre ne signifiait pas alors expressément
son origine divine, mais sa fonction de médiateur, de révélateur, d’envoyé,
de représentant de Dieu. L’attribution de la divinité était d’ordre fonctionnel,
non métaphysique divinité déléguée en quelque sorte. Pour Tertullien, un père
de l’église du deuxième siècle, " le Père est la source de la divinité du Fils
et ne s’en dessaisit pas même quand il la communique à son Fils, de sorte qu’elle
porte la marque d’une divinité reçue d’un autre. C’est de cette façon que le
Dieu chrétien préserve en lui le statut hébraïque du Dieu unique. Ÿ.
C’est seulement de cette manière que je comprends la divinité Ÿ de Jésus.
Mais étant donné la confusion qui règne à ce sujet dans nos églises, où on tombe
souvent dans une christolâtrie Ÿ et on ne sait plus très bien à quel Dieu
on s’adresse, je pense qu’il faut réaffirmer que Jésus n’est pas Dieu, qu’il y
a un seul Dieu avec lequel on peut être en prise directe.
Concernant son statut auprès de Dieu, cela reste un mystère, inhérent à la nature
même de Dieu, comme celui des autres défunts. Ni Jésus, ni les autres défunts
n’ont besoin d’intercéder pour nous auprès de Dieu. C’est Dieu qui nous envoie
son esprit de force, la seule différence c’est que désormais c’est l’esprit du
Père tel que Jésus nous l’a fait connaitre.
Si je suis si réticent à l’égard de la divinité Ÿ accordée au Christ, c’est
qu’on est en plein malentendu. Ce n’est qu’au troisième siècle que cette idée
de la pluralité des personnes divines est apparue, puis coulée dans le béton
par les grands conciles, Nicée et suivants. Auparavant, la divinité était reconnue
au Christ à son titre de Fils de Dieu, et ce titre ne signifiait pas alors expressément
son origine divine, mais sa fonction de médiateur, de révélateur, d’envoyé,
de représentant de Dieu. L’attribution de la divinité était d’ordre fonctionnel,
non métaphysique divinité déléguée en quelque sorte. Pour Tertullien, un père
de l’église du deuxième siècle, " le Père est la source de la divinité du Fils
et ne s’en dessaisit pas même quand il la communique à son Fils, de sorte qu’elle
porte la marque d’une divinité reçue d’un autre. C’est de cette façon que le
Dieu chrétien préserve en lui le statut hébraïque du Dieu unique. Ÿ.
C’est seulement de cette manière que je comprends la divinité Ÿ de Jésus.
Mais étant donné la confusion qui règne à ce sujet dans nos églises, où on tombe
souvent dans une christolâtrie Ÿ et on ne sait plus très bien à quel Dieu
on s’adresse, je pense qu’il faut réaffirmer que Jésus n’est pas Dieu, qu’il y
a un seul Dieu avec lequel on peut être en prise directe.
Concernant son statut auprès de Dieu, cela reste un mystère, inhérent à la nature
même de Dieu, comme celui des autres défunts. Ni Jésus, ni les autres défunts
n’ont besoin d’intercéder pour nous auprès de Dieu. C’est Dieu qui nous envoie
son esprit de force, la seule différence c’est que désormais c’est l’esprit du
Père tel que Jésus nous l’a fait connaitre.