Est-il interdit aux catholiques de communier avec les protestants?
Bonjour, Je voudrais savoir d'ou vient l'interdiction pour les catholiques de ne pas communier avec les protestants? Jusqu'ou va cette interdiction? Quels sont les vrais termes de cette interdiction? Je sais qu'ils n'ont pas le droit de communier avec les protestants et qu'ils interdisent aux protestants de communier avec eux. Mais est-ce une barrière vraiment respectée? En tant que protestante, j'ai déjà pris l'eucharistie ou la sainte cène avec des catholiques (au Chemin Neuf et à Taizé mais en deux endroits différents dans la salle: un pour les catholiques et un pour les protestants). Quelles "sanctions" encourent-ils? Pour moi, ce n'est qu'une barrière symbolique et humaine. Dieu ne les châtira pas pour ça et même, pour moi, il nous encourage à détruire ces murs! Et du côté des protestants, n'y a-t-il vraiment aucune interdiction? Et entre les différentes églises protestantes? Merci pour votre éclairement! Fraternellement,
Bonjour prepie
En bonne doctrine catholique, l’eucharistie n’est valable que présidée par un
prêtre, parce qu’il est dans la succession apostolique, à savoir que son ordination
remonte aux apôtres, alors que le ministre protestant comprend cette succession
apostolique comme une fidélité à l’enseignement des apôtres. Les interdictions Ÿ dont
vous parlez se voient de plus en plus battues en brèche au niveau local, dans
des célébrations ¶cuméniques. Cela montre bien le fossé qui existe désormais
entre d’une part la hiérarchie romaine, coincée dans ses dogmes soi disant infaillibles,
et la réalité du terrain, où de plus en plus de prêtres voient dans leur voisins
protestants des frères et des s¶urs dans la foi avec lesquels il n’y a plus
aucune raison de ne pas partager la table du Seigneur. .La plupart des évêques
font d’ailleurs l’impasse sur des sanctions Ÿ.
Le même fossé béant existe d‘ailleurs entre la dite hiérarchie et nombre de
théologiens catholiques, obligés souvent à de laborieuses contorsions verbales
pour ne pas qu’on les oblige à se taire, comme c’est arrivé à nombre d’entre
eux.
Au Chemin Neuf, j’ai personnellement eu l’occasion de communier librement.
Quand à Taizé, il n’y avait jusqu’à la fin des années soixante en tous cas une
seule sainte cène pour tous, célébrée dans la grande église. Malheureusement,
le culte de Taizé est devenu par la suite quasiment une eucharistie catholique,
certes ouverte à tous, mais la Cène protestante a été reléguée dans la petite
chapelle du sous-sol…
Je pense comme vous que ces barrières doctrinales sont ridicules et que Dieu
ne peut qu’être excédé par ces chamailleries.
Pour ce qui est des différentes confessions protestantes, elles pratiquent sans
problème l’intercommunion.
En bonne doctrine catholique, l’eucharistie n’est valable que présidée par un
prêtre, parce qu’il est dans la succession apostolique, à savoir que son ordination
remonte aux apôtres, alors que le ministre protestant comprend cette succession
apostolique comme une fidélité à l’enseignement des apôtres. Les interdictions Ÿ dont
vous parlez se voient de plus en plus battues en brèche au niveau local, dans
des célébrations ¶cuméniques. Cela montre bien le fossé qui existe désormais
entre d’une part la hiérarchie romaine, coincée dans ses dogmes soi disant infaillibles,
et la réalité du terrain, où de plus en plus de prêtres voient dans leur voisins
protestants des frères et des s¶urs dans la foi avec lesquels il n’y a plus
aucune raison de ne pas partager la table du Seigneur. .La plupart des évêques
font d’ailleurs l’impasse sur des sanctions Ÿ.
Le même fossé béant existe d‘ailleurs entre la dite hiérarchie et nombre de
théologiens catholiques, obligés souvent à de laborieuses contorsions verbales
pour ne pas qu’on les oblige à se taire, comme c’est arrivé à nombre d’entre
eux.
Au Chemin Neuf, j’ai personnellement eu l’occasion de communier librement.
Quand à Taizé, il n’y avait jusqu’à la fin des années soixante en tous cas une
seule sainte cène pour tous, célébrée dans la grande église. Malheureusement,
le culte de Taizé est devenu par la suite quasiment une eucharistie catholique,
certes ouverte à tous, mais la Cène protestante a été reléguée dans la petite
chapelle du sous-sol…
Je pense comme vous que ces barrières doctrinales sont ridicules et que Dieu
ne peut qu’être excédé par ces chamailleries.
Pour ce qui est des différentes confessions protestantes, elles pratiquent sans
problème l’intercommunion.