
Quid des relations avec les non-croyants?
Je me pose très souvent la question des relations avec les non-croyants (le terme est plus "soft" que "païens"). Le problème n'est pas de savoir si on peut leur parler (je crois qu'il s'agit d'une question ridicule), mais qu'en est-il de notre foi quand nous nous adressons à eux, et quel échange est possible sur cette base. Or, en lisant Esaïe 49: 22-23, il m'est apparu que ce n'était pas forcément le croyant qui devait se croire (sic!) porteur d'une faveur à communiquer, mais qu'il devait plutôt voir dans les faveurs que les non-croyants lui adresseraient (en tant que croyant), un signe de Dieu... Qu'en pensez-vous? Et est-ce qu'il existe d'autres textes dans la Bible qui portent cette idée, et qui pourraient prolonger ma méditation? Je vous remercie
Cricri
Bonjour cricri
Vous avez parfaitement raison. Il est clair qu’un non-croyant Ÿ (encore faut-il
savoir ce qu’on entend par ce mot !) peut avoir quelque chose souvent d’essentiel
à apporter à un croyant Ÿ, ne serait-ce que l’aider à réfléchir au contenu
et à la pratique de sa foi par les questions qu’il peut lui poser. Quant à savoir
ce qu’il en est de notre foi en s’adressant à eux, il ne nous est pas demandé
de placer à tout prix notre ‘marchandise’ Ÿ mais plutôt de nous inspirer de
ce passage de 1 Pierre 3 :15 : Soyez toujours prêts à justifier votre espérance
devant ceux qui vous en demandent compte Ÿ.

