L'enfant cancéreux, c'est merveilleux?
"L'être humain est si merveilleusement construit" écrit votre Gaby-internationale ce jour. Moi, j'attend avec impatience que quelqu'un de chez vous me réponde; et je m'interroge, je l'interroge, je vous interroge : merveilleux, l'être humain quand il est en pleine santé. Mais l'enfant cancéreux, c'est merveilleux? Merci pour la leucémie aigüe, merci pour le cancer de la moelle etc. Ca ne vous dérange pas dans votre confiance dans le Créateur ?
Chère (ou cher) Lou
C’est vrai que vos deux questions sont restées en panne, ce qui montre bien
l’impossibilité, même pour des pasteurs, de justifier une telle tragédie. Pourquoi
Dieu permet-il ? Ÿ. Personnellement, je ne crois pas en un Dieu qui défend
ou qui permet. Pour tout dire, je ne crois pas à un Dieu tout puissant Ÿ, en
tous cas dans le sens où on s’imagine la puissance de quelqu’un. Je ne crois
qu’à un Dieu qui est à mes côtés, qui donne un sens à ma vie et dont l’Esprit
de force m’aide à traverser les impasses.
Alors la question reste : Pourquoi ? A cela je ne puis que répondre je ne
sais pas Ÿ, ma foi ne me donne pas réponse à tout. Dans une pareille situation
(que j’ai d’ailleurs vécue) je ne puis que crier mon incompréhension vers Dieu,
l’interpeller, entrer en procès avec lui, dans l’espoir qu’il sera répondu à ma
détresse, d’une manière ou d’une autre.
Je sais que vous continuez à vous interroger... je ne puis que m’interroger
avec vous, en sympathie avec vous.
C’est vrai que vos deux questions sont restées en panne, ce qui montre bien
l’impossibilité, même pour des pasteurs, de justifier une telle tragédie. Pourquoi
Dieu permet-il ? Ÿ. Personnellement, je ne crois pas en un Dieu qui défend
ou qui permet. Pour tout dire, je ne crois pas à un Dieu tout puissant Ÿ, en
tous cas dans le sens où on s’imagine la puissance de quelqu’un. Je ne crois
qu’à un Dieu qui est à mes côtés, qui donne un sens à ma vie et dont l’Esprit
de force m’aide à traverser les impasses.
Alors la question reste : Pourquoi ? A cela je ne puis que répondre je ne
sais pas Ÿ, ma foi ne me donne pas réponse à tout. Dans une pareille situation
(que j’ai d’ailleurs vécue) je ne puis que crier mon incompréhension vers Dieu,
l’interpeller, entrer en procès avec lui, dans l’espoir qu’il sera répondu à ma
détresse, d’une manière ou d’une autre.
Je sais que vous continuez à vous interroger... je ne puis que m’interroger
avec vous, en sympathie avec vous.