La faute à St Augustin?
Comme les réponses sur votre site sont ouvertes, honnêtes et et déculpabilisantes ! Mais comment se fait-il donc que tant de questions reflètent encore tellemnt cette peur d'aller en enfer, et assimilent aussi automatiquement le sexe et le péché ? Est-ce encore un héritage de la religion des temps victoriens, s'est-on tellement servi de la menace d'une rétribution divine pour faire respecter la morale à papa, ou est-ce un héritage de Saint Augustin et de Paul, pas très à l'aise avec les femmes ? Il me semble qu'il y a encore un gros travail de libération à faire ! Le vrai péché n'est-il pas le manque d'amour, qui se sert de la sexualité comme arme ou d'outil pour opprimer ou exploiter l'autre, sans respect pour sa dignité ?
>Cher Bill,
Comme vous avez raison de déplorer que tant de questions reflètent encore la
peur de l'enfer et assimilent le sexe au péché!
Pour moi, le point de départ de cette dérive du message biblique se trouve certes
déjà chez Paul, mais surtout chez St Augustin, et pas seulement parce qu'ils
n'étaient pas très à l'aise avec les femmes.
Pour St Augustin, le ver dans le fruit est sa doctrine du (soi-disant) péché
originel (vous savez, l'histoire de la "pomme") qui aurait soumis l'humanité
à la colère de Dieu, et en conséquence sa doctrine du "sacrifice expiatoire"
du Christ, "exigé par Dieu" comme prix a payer pour le rachat du péché des hommes
"hérité" de leurs "premiers parents".
Les nombreuses questions relatives à la souffrance de beaucoup, piégés par les
doctrines culpabilisantes du fondamentalisme, nous montrent en effet, comme
vous le dites, qu'un gros travail de libération reste à faire. Nous nous y employons...
Comme vous avez raison de déplorer que tant de questions reflètent encore la
peur de l'enfer et assimilent le sexe au péché!
Pour moi, le point de départ de cette dérive du message biblique se trouve certes
déjà chez Paul, mais surtout chez St Augustin, et pas seulement parce qu'ils
n'étaient pas très à l'aise avec les femmes.
Pour St Augustin, le ver dans le fruit est sa doctrine du (soi-disant) péché
originel (vous savez, l'histoire de la "pomme") qui aurait soumis l'humanité
à la colère de Dieu, et en conséquence sa doctrine du "sacrifice expiatoire"
du Christ, "exigé par Dieu" comme prix a payer pour le rachat du péché des hommes
"hérité" de leurs "premiers parents".
Les nombreuses questions relatives à la souffrance de beaucoup, piégés par les
doctrines culpabilisantes du fondamentalisme, nous montrent en effet, comme
vous le dites, qu'un gros travail de libération reste à faire. Nous nous y employons...