Bonjour

Je comprends parfaitement votre désarroi, tant la question de notre « après mort » ne peut recevoir que des réponses imprécises. Je vais essayer de clarifier deux points votre question.  Tout d’abord, « les belles et nobles valeurs véhiculées par Dieu par l’intermédiaire de Jésus » sont certes « un exemple pour nous tous qui nous aide à vivre » les uns avec les autres, mais je pense qu’elles sont plus que cela. Il me semble que les perspectives ouvertes par le message de Jésus vont plus loin que les valeurs c dites « humanistes » communément acceptées par « les hommes de bonne volonté au sein d’une société certes à moraliser, mais qui reste ce qu’elle est. Je pense qu’il implique l’appel à un changement radical de société, à contre courant  de bien des paramètres généralement admis (« Il vous a été dit…mais moi je vous dis »). Et c’est cette remise en question là seule qui est la clé du salut du monde de Dieu et de ceux qui l’habitent, une monde où nous sommes en train de voir s’effondrer un système faussement cru immuable.

Pour ce qui est de notre « après-mort » : là encore dire que « nous ne sommes sûrs de rien » est réducteur. Si je suis sûr que Dieu est et que j’ai connu qu’il m’a accompagné tout au long de mon parcours avec amour, et compassion,  je ne puis imaginer que cet accompagnement puisse être interrompu par ma mort à ce monde-ci.  Dieu set en dehors du temps, son amour n’est pas tributaire du temps. Il est éternel comme ceux qui en sont l’objet sont éternels.   Mais notre certitude s’arrête là : le reste est en dehors de notre capacité de compréhension, et Dieu seul le connaît. Nous avons éprouvé dans notre vie qu’il est un Dieu d’amour, qui répond à notre confiance : nous ne pouvons que continuer à lui faire confiance au-delà de toute limite.