Rencontre: Magali Riclet-N'Cho

Magali Riclet-N’Cho / © DR
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Magali Riclet-N’Cho
© DR

Rencontre: Magali Riclet-N'Cho

René Giroud
23 février 2023
Interview
Nous souhaitons donner la parole à ceux qui forment les communautés de l’église: aux paroissiens, aux bénévoles, à d’autres. Entretien avec Magali Riclet-N’Cho, auteure d’un roman sur la transition et participante aux conversations carbone.

Comment en êtes-vous arrivée à participer aux activités de la paroisse d’Echallens et d’Eglise ouverte?

C’est par le biais d’une amie que j’ai fait connaissance avec les cultes d’Echallens et les ministres Cécile Pache et Christian Vez. J’y ai découvert des cultes où l’on s’y sentait bien, avec des prédications imagées, vivantes et plus accessibles.

Qu’est-ce qui vous attire le plus dans les activités proposées par l’Eglise?

La variété des activités à disposition. Par exemple, en tant que maman, j’apprécie beaucoup les cultes enfance et familles. Les spectacles comme celui des Théopopettes ont beaucoup plu à mes enfants. J’aime beaucoup également les concerts, notamment toutes les rencontres de gospel. Le temple se remplit, l’atmosphère est chaleureuse. C’est un moment intense où la musique allie la dimension spirituelle au contexte historique fort. Le gospel est porteur d’espoir, nous invite à nous échapper de la réalité et les musiciens et chanteurs nous transmettent cette énergie.

Vous avez écrit un roman sur la transition, qui s’inscrit dans une trilogie. J’imagine que les soirées «Vivre la transition écologique» d’Eglise ouverte vous ont intéressée. Pourquoi?

Lorsque j’ai fini d’écrire «Marion, saison 1», en 2019, le contexte mondial devenait également de plus en plus ouvert à la transition écologique. Les grèves du climat se multipliaient et, sur un plan personnel, je m’y intéressais déjà depuis un certain temps. Mais cette sensibilité s’accompagnait d’une angoisse. La sensation d’être figée. De vouloir agir sans savoir comment le faire, avec qui le faire. C’est à ce moment que j’ai participé aux soirées «Vivre la transition écologique» d’Eglise ouverte. Ce cycle de quatre soirées m’a permis de lever les doutes, de me sentir moins seule dans ma démarche. Grâce à ces soirées et au groupe de «Conversations carbone» que j’ai rejoint par la suite, j’ai pu agir à un niveau personnel, construire une base de départ. Pour prendre un exemple, j’envisageais de devenir végétarienne depuis quelque temps et ces rencontres m’ont donné le déclic nécessaire pour concrétiser cette envie.

Pour découvrir le roman de Magali Riclet-N’Cho, n’hésitez pas à prendre contact avec elle à l’adresse magali.riclet.nantes@hotmail.com.