Un modèle de «top sharing» a été choisi pour reprendre le flambeau des nombreuses offres d’accompagnement et de prévention du CSP Neuchâtel. Cette formule innovante, dans l’air du temps, vise à développer le travail participatif en se fondant sur l’intelligence collective et la complémentarité. Pour Conseil de Fondation, cet esprit d’ouverture ne peut que renforcer cette institution, reconnue par ses partenaires et les autorités, qui fonde son action sur des valeurs fortes portées par une cinquantaine de collaborateurs et collaboratrices spécialisé·es.

Mélanie Müller, détentrice d’un Master en droit et au bénéfice d’une expérience en matière de protection de l’enfance et de travail social, a été engagée au CSP d’abord comme juriste puis comme responsable du domaine Migration. Elle a enrichi ses connaissances en suivant des formations en psychologie, en assurances sociales et en gouvernance partagée.

Aurélie Planas, avocate et docteur en droit, a travaillé de nombreuses années au sein du barreau neuchâtelois ainsi que dans l’enseignement à l’Université de Neuchâtel et à la HE-Arc. Elle a été engagée au CSP comme avocate dans les secteurs juridique et procédure d’asile. Elle y a également acquis une expérience dans le travail social.

Ensemble, les deux nouvelles codirectrices souhaitent garantir une continuité dans la qualité des services et et adapter ceux-ci aux besoins émergents. La mise en place d’un accueil en faveur de potentielles victimes de traite des êtres humains ou encore la détection précoce du surendettement auprès de personnes financièrement précarisées figurent parmi leurs priorités.

Pour rappel, le CSP Neuchâtel propose à l’ensemble de la population du canton des prestations dans les domaines de la prévention, notamment en matière d’endettement et de gestion financière auprès des jeunes, de l’accompagnement au désendettement, de l’insertion sociale et professionnelle, de la migration liée à l’asile, du conseil conjugal et familial ainsi que dans le domaine juridique. L’institution dispose aussi de trois boutiques de seconde main, à La Chaux-de-Fonds, à La Jonchère et à Neuchâtel, ainsi que d’un service de ramassage et de débarras. Elle assure également un rôle d’observation et d’identification des problématiques sociales.