Selon Jean-Marc Dupeux, responsable de l’Aumônerie interviewé dans le mensuel Réforme, la création de jardins dans les pénitenciers a démontré les vertus thérapeutiques du jardinage, qui contribue à ce que la prison ne soit pas « un lieu de mort lente ». En travaillant la terre, les personnes condamnées reprennent contact avec le cycle de la vie et le travail en équipe. « Jardiner en prison m’a permis de garder le moral et de penser au calme à ma famille, à ma femme, à mes enfants et petits-enfants », témoigne un détenu d’Epinal dans les Vosges. Ca peut aussi être l’occasion pour les détenus, d’apprendre le métier de jardinier, en vue de leur sortie de prison.