Quelques cantons ont émis des listes de tarifs pour de telles prestations. Le conseil de l’Eglise zurichoise livre ces jours-ci un nouveau guide. La brochure « services destinés aux non-membres de l’Eglise » doit servir de ligne directrice pour les paroisses ainsi que pour les pasteurs. Elle conseille fondamentalement une position d’ouverture vis-à-vis des non-membres de l’Eglise et renonce à édicter des tarifs. Toutefois, elle souhaite que les non-membres manifesteront leur solidarité envers l’Eglise réformée, au moyen de dons ou de collectes. L’Eglise zurichoise part, dans sa réflexion, de sa compréhension de l’Eglise nationale comme institution s’adressant au peuple et souhaitant être ouverte à tous, déclare-t-elle dans un communiqué publié jeudi. Une certaine retenue est toutefois de mise lors des mariages, où l’on exige qu’au moins l’un des époux soir membre de l’Eglise nationale. Chaque situation doit toutefois être réglée pour elle-même, d’accord avec la paroisse et le pasteur responsable. Toutefois, l’Eglise souligne qu’elle ne peut remplir sa fonction évangélique que si elle bénéficie de la solidarité nécessaire, sous forme d’impôts ecclésiastiques, de dons ou de collectes. Il convient d’attirer l’attention des personnes qui ne sont pas membres sur ce devoir lorsqu’ils émettent certaines prétentions, ainsi que de dialoguer avec elles. Toutefois, l’Eglise zurichoise ne fixe pas de tarifs pour tel ou tel acte ecclésiastique. Elle souhaite ainsi démontrer que l’Eglise nationale « ne livre pas simplement des services sur catalogue, qui peuvent être fournis contre un certain prix »