Les organisateurs, l’association Araignées Artisanes de Paix, l’Entraide protestante suisse (EPER), la Plate-forme interreligieuse de Genève et le Service Terre Nouvelle de l’Eglise protestante de Genève, ont prévu des soirées thématiques. Le mardi 30 octobre à 20h, à la Maison des Associations de Genève, seront diffusés deux films rendant hommage au courage des femmes, que ce soit les femmes d’Iran confrontées à un ordre oppressif et patriarcal, comme dans « City Walls- My own private Teheran » d’Afsar Sonia Shafie, ou de la souffrance de veuves juives et arabes filmée dans « Douleur et révolte » par Laurence Deonna et Lucienne Lannaz. Mercredi 31 octobre à 20h, la Maison des Associations accueillera un reportage sur les projets de l’EPER en Palestine, tels les échanges, la formation, les activités sportives et culturelles faisant se rencontrer palestiniens et israéliens ou les cliniques mobiles de personnel israélien bénévole apportant un appui à la population palestinienne. Un débat modéré par la responsable de l’EPER au Moyen-Orient suivra la diffusion de deux films, « Les enfants d’Arna », qui relate les destins de kamikaze, résistant ou terroriste embrassés par les anciens acteurs d’une troupe de théâtre fondée par le réalisateur Juliano Mer Khamis, et « Yazd, oasis du désert », cas d’école architectural construit pour résister aux températures extrêmes. Un programme « spécial enfants » est prévu le samedi après-midi à la salle paroissiale de St-Gervais. Dès 14h30, trois dessins animés intitulés « Le petit monde de Bahador » seront proposés par trois des plus créatifs auteurs iraniens actuels. Suivront un thé à l’orientale avec Laurence Deonna et la projection du film Mokarrameh, qui relate l’histoire d’une paysanne iranienne devenue artiste reconnue, un défilé de costumes du Moyen-Orient, un repas oriental et un concert de musique persane (dès 20h). Dimanche 4 novembre dès 10h, la salle paroissiale de St-Gervais abritera une célébration interreligieuse réunissant juifs, chrétiens, musulmans et baha’is mettant en relief le potentiel de paix inscrit dans chacune de ces traditions. Un dialogue portera sur la place et le rôle des religions dans le contexte politique du Moyen-Orient.