Cette année, la journée du 25 novembre coïncide avec l'entrée en vigueur de la procédure vaudoise d'expulsion immédiate, du domicile commun, de l'auteur-e en cas de violence domestique (art. 28b alinéa 4 du Code civil). La violence faite aux femmes est présente dans tous les pays. Malgré certaines prises de conscience, elle reste sans doute la violation des droits humains la plus répandue. La Suisse aussi est concernée. Dans notre pays, par exemple, plus d'une femme sur cinq est violentée par un conjoint au cours de sa vie. Et si l'on ne fait rien, l'année prochaine comme l'année dernière, au moins vingt femmes mourront des suites de violence conjugale.La Commission a décidé de poursuivre sa collaboration avec les communautés religieuses, qui sont encouragées à rappeler que la violence domestique en général, et conjugale en particulier, est inacceptable, tant du point de vue des valeurs religieuses et morales que du point de vue juridique. Il est important que la communauté croyante sache que les victimes, comme les auteur-e-s, peuvent recevoir de l'aide pour sortir de la violence, et que le site internet de référence violencequefaire.ch peut, en tout temps, orienter les personnes touchées par ce fléau.