Le «rigorisme moral» en matière de droits des animaux suscite des critiques

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Le «rigorisme moral» en matière de droits des animaux suscite des critiques

5 juin 2014
Le responsable des questions socio-agricoles dans l’Église évangélique d’Allemagne (EKD), Clemens Dirscherl, voit dans les déclarations du Mouvement pour les droits des animaux une entrave à leur protection.

Photo: © Ranveig

Waldenburg (epd - ProtestInter) Hilal Sezgin, l'auteure d’un ouvrage récemment paru sous le titre Artgerecht ist nur die Freiheit (Seule la liberté est conforme aux besoins des animaux), pratique un «rigorisme moral» qui l’écarte des vraies questions d’éthique animale, a constaté Clemens Dirscherl, responsable des questions socio-agricoles.

«En cultivant une image romantique et idyllique de l’agriculture, on empêche la société de se poser les bonnes questions sur de meilleures formes de détention des animaux. Au lieu de refuser en bloc la détention d’animaux, il faudrait, au contraire, rechercher des solutions éthiquement acceptables», a indiqué Clemens Dirscherl.

Du point de vue chrétien, les animaux «sont confiés à l’humanité pour qu’elle les utilise, mais non pour qu’elle les exploite». En conséquence, les animaux doivent être détenus de telle sorte qu’ils puissent vivre autant que possible sans douleur, ni souffrance. Par ailleurs, Clemens Dirscherl a reconnu que la décision de ne pas utiliser de ressources d’origine animale, en choisissant, par exemple, un mode de vie végétarien, méritait le respect. (FNA)

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