
“Loué soit l'Éternel ! Oui, qu'il est bon de célébrer notre Dieu en musique, s’écrie le psalmiste au début du Psaume 147. On le croit, on le ressent, mais au fond, pourquoi est-il bon de louer Dieu? Et qu’est-ce que la louange?
Pour mieux comprendre, il nous faut retourner aux émotions de base, telle que la psychologie et les neurosciences nous les décrivent. Parmi ces émotions de base que sont la peur, la colère, la tristesse, la joie semble être la plus appréciée par notre cerveau : elle libère dans notre corps des flots d’hormones bienfaisantes et recherchées, à la différence de la colère et de la peur qui génèrent des réactions internes désagréables, ou de la tristesse qui par les larmes permet d'expulser, entre autre, des hormones de stress, apportant un soulagement au corps.
Chacune de ces émotions de base, automatiques et incontrôlables, se déclinent en sentiment : un sentiment est une émotion de base, enrichie et entretenue par nos pensées sur un laps de temps donné.
Par exemple, une des déclinaisons sentimentale de la joie, c'est l'admiration : elle consiste à entretenir la joie par des pensées contemplatives positives de ce que fait ou montre une personne appréciée. Quand vous admirez le travail d’un artisan, les qualités d’un ami, ou que vous contempler la beauté du monde, vous sentez cette joie admirative. Rapportée à la personne de Dieu, dans la vie spirituelle, ce sentiment s’appelle louange : la louange à Dieu est une joie admirative devant son œuvre , devant sa personne, devant ses qualités. Voilà en quoi la louange est bonne pour notre être! Et ça fait du bien!
Alors, puisque c’est bon, chers amis paroissien.ne.s et auditeur.trice.s, j’aimerais ce matin amplifier en vos coeurs la joie de la louange, mais sans sentimentalisme, sans nier la réalité :
Nous y sommes déjà, dans la louange, en contemplant comment, pendant 1000 ans et de manière ininterrompue, des croyants se sont réunis ici et ailleurs pour prier et louer le Dieu de Jésus-Christ ; certes, il y eu des moments difficiles, des moments de stress et de tristesse, le feu qui consuma ce temple en 1344, puis permis sa reconstruction en style gothique ; il y eu bien-sûr le moment de la Réforme qui ferma le couvent et détruisit un héritage jugé idolâtre : il ne s’agit pas d’étouffer dans notre mémoire l'histoire de Lutry ou dans notre propre vie ce qui ne s’est pas bien passé ou ce qui est peut-être encore source de souffrance pour l’archiviste : tout n'est pas sujet de louange dans la vie, les auditeur.trice.s qui nous écoutent en EMS ou à l'hôpital le savent bien.
Nous sommes d’accord, la louange n'est pas censée recouvrir la réalité de nos coeurs d'un vernis brillant qui se craquellerait de toute façon au fil du temps, mais cette louange peut cohabiter avec d'autres sentiments et d'autres émotions, et en ravivant la mémoire des bienfaits et des expériences bienfaisantes en cette vie, elle peut venir nous redonner une énergie et une joie, capable de nous soutenir aussi au sein des épreuves.
C’est cette même joie, cette louange, au milieu de la vie, de ses détresses et de ses combats, c’est celle que nous voyons à l'oeuvre en Jésus quand il tressaille d’allégresse en voyant l’oeuvre de son père, quand il rappelle aux disciples que la joie la plus profonde, c’est celle d’avoir son nom inscrit dans les cieux, d’être pour l’éternité aimé comme enfant de Dieu.
Cette même joie spirituelle, dans l'épître aux Thessaloniciens, devient injonction pour le quotidien du croyant, “Soyez toujours joyeux” comme nous l’avons entendu tout-à-l’heure.
Dans ma jeunesse, j'ai vécu cette injonction de l’Apôtre dans des milieux évangéliques et/ou charismatiques, où l’on vivait des manifestations de louange de type extatique, par exemple avec le parler en langue, ou dans des moments dit, justement, “temps de louange”, avec des chants et des gestes plus enthousiasmants pour la jeunesse que ce que je pouvais trouver dans une paroisse traditionnelle. Mais parfois, cette invitation à être toujours joyeux, prise au pied de la lettre, devenait une loi, une obligation de faire comme tout le monde, alors que je ne ressentais pas forcément l'envie ou le besoin de la manifester. J'avais alors l'impression de devoir fabriquer cette joie ou de devoir nier mes émotions les plus profondes devant Dieu pour qu’on puisse juger de ma foi.
Ce sont les Psaumes en leur richesse qui sont venus me rassurer : c’est vrai que les psaumes nous invitent à cette louange, à cette joie, mais au milieu de toute la gamme des émotions et des sentiments du psalmiste qui trouvent leur place devant Dieu.
La joie de la louange, joie fruit du travail de notre mémoire et de l’Esprit Saint, et non purement de nos efforts, n'est donc pas là pour exclure ou fabriquer des solutions artificielles à nos problèmes, elle ne doit pas nous faire échapper à la réalité, mais elle est d’abord contemplative, intérieure et don de Dieu, en plein milieu de nos difficultés, de nos souffrances, pour ne pas sombrer dans la tristesse ou la colère, et surtout se rappeler de Dieu, l'auteur de nos jours, est aussi Celui qui peut donner une réponse vivante à nos souffrances.
Finalement, sans pression, en liberté, c’est avec les Frères de Taizé que l’Esprit de louange s’est rapproché, tout doucement et respectueusement de mon âme, dans un plus cadre liturgique.
Car il y existe un cadeau de la louange dans la beauté de la liturgie, essentiel pour nous aider à continuer le chemin, que nous devrions trouver dans la pratique religieuse et qui devrait aussi nous aider en église à vivre la réalité :
car c'est vrai , dans nos paroisses, nos communautés, nos églises, nous vivons des temps difficiles. Beaucoup de nos concitoyens, de nos contemporains semblent en apparence oublier l’esprit de reconnaissance envers Dieu et , visiblement, la pratique religieuse. L'Église d'aujourd'hui est moins pleine que celle d’autrefois, mais comment peut-elle rester joyeuse? Retrouver l’Esprit de la louange est essentiel pour traverser tout cela. Et si nous regardions avec reconnaissance ce qu'est devenu notre église évangélique protestante réformée dans le canton de Vaud aujourd'hui, au fil du temps?
Voici une église en lien en lien fraternel avec des centaines d'autres de part le monde, qui annonce un évangile et un royaume qui se construit: on en parle pas au journal du soir, mais c’est bien vivant et fort. Qui voit tous ces ouvriers de paix, solidaires sur toute la planète de la justice sociale, de l’éducation et de l’environnement?
Un autre énorme sujet de louange: après des siècles de méfiances confessionnelles, quand nous constatons le dialogue maintenu avec avec nos soeurs et nos frères catholiques et évangéliques. Sans parler du dialogue interreligieux, réel, avec d'autres religions dans le canton, dont nous avons eu un exemple récent, dans la célébration qui a eu lieu dans la cathédrale de Lausanne, vous en rendez-vous compte?
Nous pouvons aussi nous réjouir aujourd’hui d'être une église pleinement inclusive, une église qui accueille toutes les personnes sans les questionner sur leur vie privée, leur sexualité, sans les critiquer quant à leur genre ou leur habillement. Une église qui permet à tous les couples de s’aimer et d’être bénis. Bien sûr, il y a encore du travail à faire, mais cet accueil inconditionnel du Christ s'est déjà incarné dans nos textes législatifs.
Et finalement, un autre grand sujet de joie : nous sommes une église dite de multitude, ouverte et dialoguante. Nous ne cédons pas au littéralisme biblique mais restons ouverts aux sciences, à la diversité des interprétations, et même si nous avons encore beaucoup à apprendre pour vivre des communautés paroissiales aimantes et accueillantes, qui savent gérer cette diversité, nous pouvons déjà nous réjouir de tout le chemin parcouru.
Solidaires, inclusifs, divers, ouverts aux religions, dialoguants avec toutes les communautés chrétiennes autour de nous, oui, nous avons bien des raisons de nous réjouir, de tressaillir dans l’Esprit du Christ, d'être qui nous sommes aujourd'hui, de nous réjouir des progrès accomplis ces 10 derniers siècles. Sentez-vous comment cette joie peut nous porter aujourd’hui à continuer avec courage face aux défis d’Église 29?
Et tout cela, ce n'est pas seulement le fruit de nos efforts, c'est le don même de Dieu, c'est le souffle de l'Évangile qui s’est incarné dans une humanité tâtonnante, qui oeuvre au dialogue, à l'unité, à la fraternité, à la solidarité avec le monde entier! À créer une église aux grands bras ouverts!
Alors, aujourd'hui, qui que tu sois, où que tu sois, paroissien.ne, auditeur.trice, j'aimerais t'inviter à entrer dans cette joie du travail accompli pendant ces 1000 ans de défis relevés , de conflits dépassés, d'ouverture acquises, t’inviter à d'entrer dans la joie, cette joie qui puise sa force dans une autre, plus profonde encore, celle d'être fils et fille de Dieu, celle d'être aimé de manière unique et inconditionnelle, à travers et au milieu de nos luttes, en solidarité profonde avec tous les êtres humains, cette joie puissante que Dieu nous a manifestée dans le Christ, et celle que nous nous voulons continuer à manifester autour de nous!
Aujourd'hui, donc qu’éclate cette joie nourrissante, dans la louange, quand nous contemplons le travail de Dieu parmi nous et avec nous.
Alimentons-nous de cette réjouissance profonde, qu'elle puisse nous accompagner, chaque jour à chaque instant, que nous puissions nous rappeler que nous faisons partie d'un projet bien plus grand que soi, auquel nous avons à apporter, chacune et chacun, notre pierre, à notre mesure, à notre manière, en actes et en prière.
Prédication
“Loué soit l'Éternel ! Oui, qu'il est bon de célébrer notre Dieu en musique, s’écrie le psalmiste au début du Psaume 147. On le croit, on le ressent, mais au fond, pourquoi est-il bon de louer Dieu? Et qu’est-ce que la louange?
Pour mieux comprendre, il nous faut retourner aux émotions de base, telle que la psychologie et les neurosciences nous les décrivent. Parmi ces émotions de base que sont la peur, la colère, la tristesse, la joie semble être la plus appréciée par notre cerveau : elle libère dans notre corps des flots d’hormones bienfaisantes et recherchées, à la différence de la colère et de la peur qui génèrent des réactions internes désagréables, ou de la tristesse qui par les larmes permet d'expulser, entre autre, des hormones de stress, apportant un soulagement au corps. Chacune de ces émotions de base, automatiques et incontrôlables, se déclinent en sentiment : un sentiment est une émotion de base, enrichie et entretenue par nos pensées sur un laps de temps donné. Par exemple, une des déclinaisons sentimentale de la joie, c'est l'admiration : elle consiste à entretenir la joie par des pensées contemplatives positives de ce que fait ou montre une personne appréciée. Quand vous admirez le travail d’un artisan, les qualités d’un ami, ou que vous contempler la beauté du monde, vous sentez cette joie admirative. Rapportée à la personne de Dieu, dans la vie spirituelle, ce sentiment s’appelle louange : la louange à Dieu est une joie admirative devant son œuvre , devant sa personne, devant ses qualités. Voilà en quoi la louange est bonne pour notre être! Et ça fait du bien!
Alors, puisque c’est bon, chers amis paroissien.ne.s et auditeur.trice.s, j’aimerais ce matin amplifier en vos coeurs la joie de la louange, mais sans sentimentalisme, sans nier la réalité :
Nous y sommes déjà, dans la louange, en contemplant comment, pendant 1000 ans et de manière ininterrompue, des croyants se sont réunis ici et ailleurs pour prier et louer le Dieu de Jésus-Christ ; certes, il y eu des moments difficiles, des moments de stress et de tristesse, le feu qui consuma ce temple en 1344, puis permis sa reconstruction en style gothique ; il y eu bien-sûr le moment de la Réforme qui ferma le couvent et détruisit un héritage jugé idolâtre : il ne s’agit pas d’étouffer dans notre mémoire l'histoire de Lutry ou dans notre propre vie ce qui ne s’est pas bien passé ou ce qui est peut-être encore source de souffrance pour l’archiviste : tout n'est pas sujet de louange dans la vie, les auditeur.trice.s qui nous écoutent en EMS ou à l'hôpital le savent bien. Nous sommes d’accord, la louange n'est pas censée recouvrir la réalité de nos coeurs d'un vernis brillant qui se craquellerait de toute façon au fil du temps, mais cette louange peut cohabiter avec d'autres sentiments et d'autres émotions, et en ravivant la mémoire des bienfaits et des expériences bienfaisantes en cette vie, elle peut venir nous redonner une énergie et une joie, capable de nous soutenir aussi au sein des épreuves. C’est cette même joie, cette louange, au milieu de la vie, de ses détresses et de ses combats, c’est celle que nous voyons à l'oeuvre en Jésus quand il tressaille d’allégresse en voyant l’oeuvre de son père, quand il rappelle aux disciples que la joie la plus profonde, c’est celle d’avoir son nom inscrit dans les cieux, d’être pour l’éternité aimé comme enfant de Dieu. Cette même joie spirituelle, dans l'épître aux Thessaloniciens, devient injonction pour le quotidien du croyant, “Soyez toujours joyeux” comme nous l’avons entendu tout-à-l’heure.
Dans ma jeunesse, j'ai vécu cette injonction de l’Apôtre dans des milieux évangéliques et/ou charismatiques, où l’on vivait des manifestations de louange de type extatique, par exemple avec le parler en langue, ou dans des moments dit, justement, “temps de louange”, avec des chants et des gestes plus enthousiasmants pour la jeunesse que ce que je pouvais trouver dans une paroisse traditionnelle. Mais parfois, cette invitation à être toujours joyeux, prise au pied de la lettre, devenait une loi, une obligation de faire comme tout le monde, alors que je ne ressentais pas forcément l'envie ou le besoin de la manifester. J'avais alors l'impression de devoir fabriquer cette joie ou de devoir nier mes émotions les plus profondes devant Dieu pour qu’on puisse juger de ma foi. Ce sont les Psaumes en leur richesse qui sont venus me rassurer : c’est vrai que les psaumes nous invitent à cette louange, à cette joie, mais au milieu de toute la gamme des émotions et des sentiments du psalmiste qui trouvent leur place devant Dieu. La joie de la louange, joie fruit du travail de notre mémoire et de l’Esprit Saint, et non purement de nos efforts, n'est donc pas là pour exclure ou fabriquer des solutions artificielles à nos problèmes, elle ne doit pas nous faire échapper à la réalité, mais elle est d’abord contemplative, intérieure et don de Dieu, en plein milieu de nos difficultés, de nos souffrances, pour ne pas sombrer dans la tristesse ou la colère, et surtout se rappeler de Dieu, l'auteur de nos jours, est aussi Celui qui peut donner une réponse vivante à nos souffrances.
Finalement, sans pression, en liberté, c’est avec les Frères de Taizé que l’Esprit de louange s’est rapproché, tout doucement et respectueusement de mon âme, dans un plus cadre liturgique. Car il y existe un cadeau de la louange dans la beauté de la liturgie, essentiel pour nous aider à continuer le chemin, que nous devrions trouver dans la pratique religieuse et qui devrait aussi nous aider en église à vivre la réalité : car c'est vrai , dans nos paroisses, nos communautés, nos églises, nous vivons des temps difficiles. Beaucoup de nos concitoyens, de nos contemporains semblent en apparence oublier l’esprit de reconnaissance envers Dieu et , visiblement, la pratique religieuse. L'Église d'aujourd'hui est moins pleine que celle d’autrefois, mais comment peut-elle rester joyeuse? Retrouver l’Esprit de la louange est essentiel pour traverser tout cela. Et si nous regardions avec reconnaissance ce qu'est devenu notre église évangélique protestante réformée dans le canton de Vaud aujourd'hui, au fil du temps?
Voici une église en lien en lien fraternel avec des centaines d'autres de part le monde, qui annonce un évangile et un royaume qui se construit: on en parle pas au journal du soir, mais c’est bien vivant et fort. Qui voit tous ces ouvriers de paix, solidaires sur toute la planète de la justice sociale, de l’éducation et de l’environnement? Un autre énorme sujet de louange: après des siècles de méfiances confessionnelles, quand nous constatons le dialogue maintenu avec avec nos soeurs et nos frères catholiques et évangéliques. Sans parler du dialogue interreligieux, réel, avec d'autres religions dans le canton, dont nous avons eu un exemple récent, dans la célébration qui a eu lieu dans la cathédrale de Lausanne, vous en rendez-vous compte? Nous pouvons aussi nous réjouir aujourd’hui d'être une église pleinement inclusive, une église qui accueille toutes les personnes sans les questionner sur leur vie privée, leur sexualité, sans les critiquer quant à leur genre ou leur habillement. Une église qui permet à tous les couples de s’aimer et d’être bénis. Bien sûr, il y a encore du travail à faire, mais cet accueil inconditionnel du Christ s'est déjà incarné dans nos textes législatifs. Et finalement, un autre grand sujet de joie : nous sommes une église dite de multitude, ouverte et dialoguante. Nous ne cédons pas au littéralisme biblique mais restons ouverts aux sciences, à la diversité des interprétations, et même si nous avons encore beaucoup à apprendre pour vivre des communautés paroissiales aimantes et accueillantes, qui savent gérer cette diversité, nous pouvons déjà nous réjouir de tout le chemin parcouru. Solidaires, inclusifs, divers, ouverts aux religions, dialoguants avec toutes les communautés chrétiennes autour de nous, oui, nous avons bien des raisons de nous réjouir, de tressaillir dans l’Esprit du Christ, d'être qui nous sommes aujourd'hui, de nous réjouir des progrès accomplis ces 10 derniers siècles. Sentez-vous comment cette joie peut nous porter aujourd’hui à continuer avec courage face aux défis d’Église 29? Et tout cela, ce n'est pas seulement le fruit de nos efforts, c'est le don même de Dieu, c'est le souffle de l'Évangile qui s’est incarné dans une humanité tâtonnante, qui oeuvre au dialogue, à l'unité, à la fraternité, à la solidarité avec le monde entier! À créer une église aux grands bras ouverts!
Alors, aujourd'hui, qui que tu sois, où que tu sois, paroissien.ne, auditeur.trice, j'aimerais t'inviter à entrer dans cette joie du travail accompli pendant ces 1000 ans de défis relevés , de conflits dépassés, d'ouverture acquises, t’inviter à d'entrer dans la joie, cette joie qui puise sa force dans une autre, plus profonde encore, celle d'être fils et fille de Dieu, celle d'être aimé de manière unique et inconditionnelle, à travers et au milieu de nos luttes, en solidarité profonde avec tous les êtres humains, cette joie puissante que Dieu nous a manifestée dans le Christ, et celle que nous nous voulons continuer à manifester autour de nous! Aujourd'hui, donc qu’éclate cette joie nourrissante, dans la louange, quand nous contemplons le travail de Dieu parmi nous et avec nous. Alimentons-nous de cette réjouissance profonde, qu'elle puisse nous accompagner, chaque jour à chaque instant, que nous puissions nous rappeler que nous faisons partie d'un projet bien plus grand que soi, auquel nous avons à apporter, chacune et chacun, notre pierre, à notre mesure, à notre manière, en actes et en prière.
AMEN

