Des représentants de la cathédrale ont fait savoir mardi 1er novembre qu'ils étaient « attachés à une résolution pacifique à tout prix » de la situation. Cette occupation a contraint la cathédrale à fermer ses portes pour la première fois depuis la seconde guerre mondiale, indique l'agence Religion News Service.

La City of London Corporation, l'organisme municipal dont dépend la cathédrale Saint-Paul, avait annoncé qu'elle laisserait 48 heures aux manifestants pour plier leurs tentes et faire place nette, faute de quoi elle entamerait une procédure judiciaire en vue de leur éviction. L'organisme municipal a expliqué qu'il chasserait les altermondialistes au motif que leur manifestation devant la cathédrale constitue « une utilisation abusive de la chaussée. »

Le 1er novembre, cependant, rien n'indiquait que des lettres d'expulsion avaient été envoyées. La contestation aux alentours de la cathédrale a coûté leur emploi à trois représentants du clergé – le doyen Graeme Knowles, le chanoine Giles Fraser, et l'aumônier à temps partiel Fraser Dyer – qui ont démissionné en raison de leur désaccord au sujet la gestion de la situation.

Les manifestants, regroupés dans un mouvement dénommé Occupy London Stock Exchange (occupons la Bourse de Londres), ont dressé le camp le 15 octobre. Leur action s'inscrit dans le cadre d'une expression mondiale d'indignation contre « les inégalités et la cupidité » dans les milieux d'affaires. (277 mots-ENI-11-F-0136-JMP)