L’Iran, l’Irak, l’Inde et le Bhoutan au centre des préoccupations
11 septembre 2007
Le 11 novembre prochain est déclaré dimanche de l’Eglise persécutée
C’est un projet commun à huit organisations : Portes Ouvertes, l’Alliance évangélique suisse (AES), Aide aux Martyrs (AEM), Christian Solidarity International, Mission chrétienne dans les pays de l’Est, Comité d’action pour les Chrétiens Persécutés, Osteuropamission et Licht im Osten.
Dans le monde, plus de 200 millions de chrétiens vivent dans des pays où la liberté religieuse n’est pas respectée ni garantie. Il ne s’agit pas seulement de pays autocratiques, communistes ou musulmans, mais aussi de pays démocratiques et laïques comme l’Inde. Lors de ce dimanche, l’accent sera plus particulière ment mis sur l’Inde, l’Iran, l’Irak et le Bhoutan. L’Iran figure, après la Corée du Nord et l’Arabie saoudite, au troisième rang des pays qui persécutent les chrétiens. On y compte 150'000 chrétiens, sans compter les musulmans convertis. L’Irak pour sa part, est secoué par les attaques entre différents groupes terroristes islamistes.Une véritable campagne visant à vider le sud est de Bagdad de sa population chrétienne a été lancée e ce printemps. Les chrétiens ont été placés devant les choix suivants : soit se convertir à l'islam, payer la taxe jyzya due par les non-battants muisuDa'utre part, fin octobre 2005, le peuple a adopté la nouvelle constitution, dont l’article 2 présente l’islam comme la « source principale de la législation ». L’instauration de la charia devient ainsi possible. Si la charia est promulguée, les non-musulmans, dont à peine un million de chrétiens, se verraient gravement précarisés dans leur vie quotidienne. Selon le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, 36 % des Irakiens qui se sont réfugiés entre 2003 à 2005, sont des chrétiens. Au Bhoutan, en plein processus démocratique, les chrétiens sont plus ou moins tolérés mais gravement défavorisés, souvent exclus de l’école, privés d’emploi, voire arrêtés et emprisonnés en raison de leurs activités religieuses.
Dans le monde, plus de 200 millions de chrétiens vivent dans des pays où la liberté religieuse n’est pas respectée ni garantie. Il ne s’agit pas seulement de pays autocratiques, communistes ou musulmans, mais aussi de pays démocratiques et laïques comme l’Inde. Lors de ce dimanche, l’accent sera plus particulière ment mis sur l’Inde, l’Iran, l’Irak et le Bhoutan. L’Iran figure, après la Corée du Nord et l’Arabie saoudite, au troisième rang des pays qui persécutent les chrétiens. On y compte 150'000 chrétiens, sans compter les musulmans convertis. L’Irak pour sa part, est secoué par les attaques entre différents groupes terroristes islamistes.Une véritable campagne visant à vider le sud est de Bagdad de sa population chrétienne a été lancée e ce printemps. Les chrétiens ont été placés devant les choix suivants : soit se convertir à l'islam, payer la taxe jyzya due par les non-battants muisuDa'utre part, fin octobre 2005, le peuple a adopté la nouvelle constitution, dont l’article 2 présente l’islam comme la « source principale de la législation ». L’instauration de la charia devient ainsi possible. Si la charia est promulguée, les non-musulmans, dont à peine un million de chrétiens, se verraient gravement précarisés dans leur vie quotidienne. Selon le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, 36 % des Irakiens qui se sont réfugiés entre 2003 à 2005, sont des chrétiens. Au Bhoutan, en plein processus démocratique, les chrétiens sont plus ou moins tolérés mais gravement défavorisés, souvent exclus de l’école, privés d’emploi, voire arrêtés et emprisonnés en raison de leurs activités religieuses.
