
Comment choisir une bible scientifiquement ? (2/2)
bonsoir, j'avais oublié dans ma question précédente (texte reçu ou nestlé-aland): combien est-ce qu'une traduction de la bible est-elle influencée par le milieu dans lequel elle "voit le jour"?
Une traduction est baignée dans le milieu dans lequel elle voit le jour.
La traduction Segond de 1910 nous laisse une trace du combat entre protestants
et catholique : on y choisit de ne pas dire "prêtre" mais plutôt "sacrificateur",
alors que les acteurs du temple de Jérusalem étaient bien des prêtres et que
seulement certains avaient des fonctions sacrificielles.
La traduction TOB, oecuménique, est remplie de traces d'un débat théologique
entre des traducteurs et exégètes protestants et catholiques.
La traduction Parole de Vie, en français fondamental, a été conçue pour des
personnes pour qui le français était une seconde langue (Afrique de l'Ouest)
et non pas une langue maternelle. La réduction du vocabulaire a des conséquences
sur le texte, bien sûr. Et en même temps, la contrainte qu'elle pose sur les traducteurs
les oblige à une vraie dynamique de langage et une créativité stimulante.
Oui, le milieu de traduction conditionne radicalement le texte final. C'est
peut-être un des maillons du processus de l'incarnation. Le verbe s'est fait
chair, Dieu a pris le risque de l'humanité, la traduction prend le risque de
la trahison.
La traduction Segond de 1910 nous laisse une trace du combat entre protestants
et catholique : on y choisit de ne pas dire "prêtre" mais plutôt "sacrificateur",
alors que les acteurs du temple de Jérusalem étaient bien des prêtres et que
seulement certains avaient des fonctions sacrificielles.
La traduction TOB, oecuménique, est remplie de traces d'un débat théologique
entre des traducteurs et exégètes protestants et catholiques.
La traduction Parole de Vie, en français fondamental, a été conçue pour des
personnes pour qui le français était une seconde langue (Afrique de l'Ouest)
et non pas une langue maternelle. La réduction du vocabulaire a des conséquences
sur le texte, bien sûr. Et en même temps, la contrainte qu'elle pose sur les traducteurs
les oblige à une vraie dynamique de langage et une créativité stimulante.
Oui, le milieu de traduction conditionne radicalement le texte final. C'est
peut-être un des maillons du processus de l'incarnation. Le verbe s'est fait
chair, Dieu a pris le risque de l'humanité, la traduction prend le risque de
la trahison.

