
Comment laisser Dieu diriger ma vie?
Comment laisser Dieu diriger ma vie? J'ai tendance à vouloir changer pour Dieu, et j'échoue à chaque fois ne réussissant qu'à me culpbiliser. Quelqu'un m'a dit qu'au lieu de vouloir gouverner moi-même ma vie, je devais laisser Dieu le faire. Mais comment?
Je crois qu'on ne peut pas changer soi-même, de façon volontariste. On peut
certes corriger quelques défauts (ou des choses qu'on ressent comme des défauts),
mais globalement, on est ce qu'on est. Et il ne faut pas s'en culpabiliser.
La Bonne Nouvelle (= Evangile), c'est que Dieu nous aime tels que nous sommes,
sans condition aucune. Le vrai courage selon le théologien Paul Tillich, c'est
"le courage d'accepter d'être accepté" sous entendu: tels que nous sommes. Je
suis en accord complet avec cette vision des choses.
Lorsqu'on arrive à ce "courage d'être" (titre d'un livre de Tillich, publié
chez Labor et Fides), la vie se charge de nous changer, de nous polir comme
des pierres dans un cours d'eau, de nous alléger et de nous faire devenir autre.
Il est vrai que ce n'est pas toujours selon nos rêves, ni selon ce que nous croyons
devoir être pour être fidèles à Dieu. Mais justement, vouloir devenir ce que
nous croyons devoir être, n'est-ce pas déjà une façon de ne pas nous accepter
tels que nous sommes, alors que Dieu nous accepte ainsi?
Si nous acceptons ce que nous sommes, alors nous ouvrons la porte à l'action
de Dieu dans la vie et dans notre vie.
Bien entendu, ce que je dis là pose un problème pour des personnes en grandes
difficultés sociales ou personnelles. A ces personnes, je conseillerais de rencontrer
quelqu'un (pasteur, psychologue, etc.) qui les aidera à voir clair, à accepter
ce qu'elles sont et à changer ce qui peut l'être. L'action de Dieu passe le plus souvent
par ces canaux très humains et imparfaits que sont nos frères et soeurs en humanité.
certes corriger quelques défauts (ou des choses qu'on ressent comme des défauts),
mais globalement, on est ce qu'on est. Et il ne faut pas s'en culpabiliser.
La Bonne Nouvelle (= Evangile), c'est que Dieu nous aime tels que nous sommes,
sans condition aucune. Le vrai courage selon le théologien Paul Tillich, c'est
"le courage d'accepter d'être accepté" sous entendu: tels que nous sommes. Je
suis en accord complet avec cette vision des choses.
Lorsqu'on arrive à ce "courage d'être" (titre d'un livre de Tillich, publié
chez Labor et Fides), la vie se charge de nous changer, de nous polir comme
des pierres dans un cours d'eau, de nous alléger et de nous faire devenir autre.
Il est vrai que ce n'est pas toujours selon nos rêves, ni selon ce que nous croyons
devoir être pour être fidèles à Dieu. Mais justement, vouloir devenir ce que
nous croyons devoir être, n'est-ce pas déjà une façon de ne pas nous accepter
tels que nous sommes, alors que Dieu nous accepte ainsi?
Si nous acceptons ce que nous sommes, alors nous ouvrons la porte à l'action
de Dieu dans la vie et dans notre vie.
Bien entendu, ce que je dis là pose un problème pour des personnes en grandes
difficultés sociales ou personnelles. A ces personnes, je conseillerais de rencontrer
quelqu'un (pasteur, psychologue, etc.) qui les aidera à voir clair, à accepter
ce qu'elles sont et à changer ce qui peut l'être. L'action de Dieu passe le plus souvent
par ces canaux très humains et imparfaits que sont nos frères et soeurs en humanité.

