
Comment se situer par rapport à un être aimé qui meurt sans avoir la foi?
Mon grand-père est mort en juin. il se disait non chrétien. j'ai prié pour lui jusqu'au moment où il est mort, pour qu'il se convertisse. j'ai beaucoup pleuré et l'ai "abandonné" dans les mains de Dieu à un moment précis. Il est mort dans les minutes qui ont suivi. Nous étions séparés par une centaine de km à ce moment là. J'ai demandé en prière qu'il dise un mot, une phrase pour dire qu'il avait accepté le Seigneur dans sa vie mais il n'y a rien eu. il est mort à l'hôpital et ma grand mère n'était pas à côté de lui à ce moment là. il est apparemment mort calmement, sans souffrance. dans le cercueil, son visage était détendu. je souffre car j'ai peur qu'il soit perdu pour l'éternité. une protestante d'origine luthérienne m'a dit que pour elle, tout le monde sera sauvé car Dieu qui connaît le pourquoi de la non conversion de chacun, est plein d'amour et peut guérir les blessures qui font que l'on ne se convertit pas de son vivant. Elle m'a dit qu'elle croyait fermement que la grâce éta
e à chacun
à la mort et que donc personne n'était perdu.
je suis membre de l'ERF et pour moi, ce n'est pas aussi clair que ça.
Je rejoins volontiers votre correspondante d'origine luthérienne et je crois
à l'amour de Dieu sans que la foi intervienne entre cet amour et la personne
considérée.
Dans la tradition calvinienne, ce qui est affirmé, c'est la prédestination.
Autrement dit que Dieu a décidé de toute éternité qui est sauvé et qui ne l'est
pas, donc, nous ne pouvons rien faire, ni dans un sens, ni dans l'autre! Pas
très consolant, j'en conviens.
J'ajoute que dans l'esprit de Calvin, la prédestination est celle du salut.
Il semble n'ajouter l'idée d'une prédestination pour la perdition que pour préserver
le droit de Dieu sur ses créatures, sa souveraineté. L'argument est donc plus
juridique que théologique. Calvin croyait probablement que l'amour de Dieu prime
tout.
Je sais que dans certains milieux évangéliques, on considère que la foi est
nécessaire.Pour ce qui me concerne, je m'en remets complètement à cet amour
de Dieu. Si je fais de la foi une nécessité du salut, alors je réintroduis les
oeuvres dans la grâce, et cela me paraît faux en théologie protestante. En ce
sens, je suis plutôt luthérien...
à la mort et que donc personne n'était perdu.
je suis membre de l'ERF et pour moi, ce n'est pas aussi clair que ça.
Je rejoins volontiers votre correspondante d'origine luthérienne et je crois
à l'amour de Dieu sans que la foi intervienne entre cet amour et la personne
considérée.
Dans la tradition calvinienne, ce qui est affirmé, c'est la prédestination.
Autrement dit que Dieu a décidé de toute éternité qui est sauvé et qui ne l'est
pas, donc, nous ne pouvons rien faire, ni dans un sens, ni dans l'autre! Pas
très consolant, j'en conviens.
J'ajoute que dans l'esprit de Calvin, la prédestination est celle du salut.
Il semble n'ajouter l'idée d'une prédestination pour la perdition que pour préserver
le droit de Dieu sur ses créatures, sa souveraineté. L'argument est donc plus
juridique que théologique. Calvin croyait probablement que l'amour de Dieu prime
tout.
Je sais que dans certains milieux évangéliques, on considère que la foi est
nécessaire.Pour ce qui me concerne, je m'en remets complètement à cet amour
de Dieu. Si je fais de la foi une nécessité du salut, alors je réintroduis les
oeuvres dans la grâce, et cela me paraît faux en théologie protestante. En ce
sens, je suis plutôt luthérien...

