Bonjour

Cette affirmation pourrait s'appliquer aux religions polythéistes, où les dieux sont souvent représentés à l'image de l'homme et de ses passions. Par contre, on ne peut pas affirmer cela pour les trois grandes religions monothéistes. En effet, qu'il s'agisse du judéo-chistianisme, du bouddhisme et même de l'Islam, le point de départ de la religion a représenté chaque fois une rupture par rapport à une situation acquise, une interpellation inattendue par une instance supérieure qui a fait qu'un homme a changé direction, voir  abandonné un acquis pour un autre chemi.

Pour le judaïsme, qui s'est poursuivi dans le christianisme, le cas est clair: Abraham, un riche propriétaire, est appelé à quitter son pays, son environnement, ses amis, ses terres, pour partir vers une terre inconnue sur la seule foi d'une promesse.

Pour le Bouddhisme, c'est Siddhartha Gautama - appelé par la suite « le Bouddha » - qui quitte ure vie princière, interpellé par sa découverte de la misère et de la souffrance humaine, ce qui le conduit à une vie d'ascèse et de méditation.

Pour l'Islam, dans une Mecque où l'adoration de nombreux dieux profite aux affaires et où on ne croit pas à la conversion à un Dieu unique, Mahomet doit fuir et se réfugier à Médine. C'est à partir de là qu'il va diffuser son message religieuse

Donc, si chaque fois il y a invention d'un nouveau parcours, c'est l'invention de Dieu, non celle de l'homme, qui ne fait que répondre à une interpellation