
Dieu "Père Fouettard" ?
Je reviens sur ma question du "Père fouettard". J'entends bien ce que vous me dites, mais si je me retourne sur mon éducation religieuse, il me semble avoir davantage entendu des messages du genre "petite est la porte" "peu nombreux sont ceux qui seront sauvés" "le monde est perdu" "la majorité iront en enfer" "l'homme est mauvais et perdu" etc,... Et du coup, je n'arrive pas à concilier l'image d'un Dieu aimant. Je suis quelque part persuadé d'être a priori rejeté par lui. Pouvez-vous m'aider à réconcilier tout cela?
L'ensemble des évocations que vous faites entre guillemets sont des réalités
qui sont bien présentes dans la Bible "Tous ont péché et sont privés de la gloire
de Dieu" disait Paul en Romains 3:23. Mais on ne peut pas s'arrêter là. Dans
l'exemple que je prends, il faut lire le verset 24 pour comprendre vraiment le
sens du 23 : "Ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de
la rédemption qui est en Jésus-Christ".
On n'a pas l'un sans l'autre : ce que Jésus est venu annoncer n'est jamais appelé
une "mauvaise nouvelle" mais bien une "bonne nouvelle". La bonne nouvelle, c'est
qu'en nommant tout ce qui ne va pas, tout ce qui est péché, on se rend prêt
à accueillir la tendresse d'un Dieu qui s'offre d'abord comme celui qui pardonne.
Tel est son projet en Jésus-Christ, projet d'amour et de paix et non projet
de culpabilisation et de déstruction.
qui sont bien présentes dans la Bible "Tous ont péché et sont privés de la gloire
de Dieu" disait Paul en Romains 3:23. Mais on ne peut pas s'arrêter là. Dans
l'exemple que je prends, il faut lire le verset 24 pour comprendre vraiment le
sens du 23 : "Ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de
la rédemption qui est en Jésus-Christ".
On n'a pas l'un sans l'autre : ce que Jésus est venu annoncer n'est jamais appelé
une "mauvaise nouvelle" mais bien une "bonne nouvelle". La bonne nouvelle, c'est
qu'en nommant tout ce qui ne va pas, tout ce qui est péché, on se rend prêt
à accueillir la tendresse d'un Dieu qui s'offre d'abord comme celui qui pardonne.
Tel est son projet en Jésus-Christ, projet d'amour et de paix et non projet
de culpabilisation et de déstruction.

