Faut-il reconsidérer la nature de l'appartenance de Jésus à sa communauté juive?
Monsieur BIRCHMEIER, j'étais ravie que ce soit vous qui répondiez à ma question, nous avions déjà correspondu et j'ai toujours trouvé vos réponses à mes questions très pertinentes...mais pourquoi toujours tomber dans le même travers...je vois que cette opposition entre le D.ieu de l'Ancien Testament et Jésus perdure...Jésus n'a jamais mis les pieds dans une église, n'a jamais lu les évangiles, n'a jamais étudié que la Torah, a été circonsis, a fait sa Bar mitzvah, est né juif et mort en juif, même si les Romains l'ont cloué sur une une croix. Aime ton prochain comme toi-même (Lev XIX, 18) ainsi s'exprime la Torah qui, à la base des relations entre les hommes, a proclamé la grande et immuable loi d'amour. C'est plus qu'un germe.... Ne faudrait-il pas reconsidérer la nature de l'appartenance de Jésus à sa communauté juive et celle de son projet au sein de celle-ci ?
Bonjour Dorah
Ma réponse allait tout à fait dans votre sens ! Je dis aussi que Jésus appartenait
à la communauté juive et que son projet ètait au sein de celle-ci. , et qu’il
a été choisi par Dieu, pour réformer celle-ci, c'est-à-dire pour rétablir la
vérité de la loi et de sa pratique, dont les prophètes disaient déjà qu’elle n’était
pas respectée. Si c’est le terme de en germe Ÿ qui vous choque, je le retire
volontiers. Je voulais dire que dans son enseignement, Jésus a repris ce qu’il
y avait de meilleur dans la loi et les prophètes. Je ne vois donc aucune opposition
entre le Dieu de l’Ancien Testament et Jésus.
Un petit noyau juif a accepté son message tout en restant attaché à la Synagogue.
Ce n’est qu’une fois rejeté par la communauté juive qu’il a constitué une entité
propre, qui a fini par être connue par le sobriquet qu’on lui avait donné à
Antioche, celui de chrétiens Ÿ. Elle a essayé de rester fidèle au message du
juif Jésus, qui s’est étendu ensuite aux nations Ÿ (comme d’ailleurs les prophètes
l’avaient déjà annoncé). Ce qui s’est passé par la suite, avec l’influence de
la pensée grecque et la dérive dogmatique des grands conciles, c'est une autre
histoire !
Ma réponse allait tout à fait dans votre sens ! Je dis aussi que Jésus appartenait
à la communauté juive et que son projet ètait au sein de celle-ci. , et qu’il
a été choisi par Dieu, pour réformer celle-ci, c'est-à-dire pour rétablir la
vérité de la loi et de sa pratique, dont les prophètes disaient déjà qu’elle n’était
pas respectée. Si c’est le terme de en germe Ÿ qui vous choque, je le retire
volontiers. Je voulais dire que dans son enseignement, Jésus a repris ce qu’il
y avait de meilleur dans la loi et les prophètes. Je ne vois donc aucune opposition
entre le Dieu de l’Ancien Testament et Jésus.
Un petit noyau juif a accepté son message tout en restant attaché à la Synagogue.
Ce n’est qu’une fois rejeté par la communauté juive qu’il a constitué une entité
propre, qui a fini par être connue par le sobriquet qu’on lui avait donné à
Antioche, celui de chrétiens Ÿ. Elle a essayé de rester fidèle au message du
juif Jésus, qui s’est étendu ensuite aux nations Ÿ (comme d’ailleurs les prophètes
l’avaient déjà annoncé). Ce qui s’est passé par la suite, avec l’influence de
la pensée grecque et la dérive dogmatique des grands conciles, c'est une autre
histoire !