Qu'est-ce que le ministère pastoral? la volonté de Dieu? un métier?
Est ce que le ministère de Pasteur est la volontée de Dieu ou un engagement professionnel et spirituel? Pourquoi dans mon ancienne église (Pentecotiste), les chrétiens certifiaient que le ministère était appelé par dieu lui meme et donnait ainsi un statut presque prophétique a celui ci Comment ils jusifient ce genre de choses, ils ne m'ont jamais vraiment répondu Apparement le futur pasteur était appuyé par le Pasteur de l'église et d'autres chrétiens et que ainsi l' Esprit Saint l'avait choisi a travers eux Car ils sitent souvent le verset "là ou deux ou trois sont réunis je suis au milieu d'eux" Je trouve ce raisonnement primaire Il possédait ainsi une autorité trop importante (autoritarisme) (car choisi par l'Eternel) Cela me fait penser presque a un gourou voire au pape Le plus gros problème c'est je cherchais presque plus a plaire a cette personne qu'au Seigneur lui meme Je voudrais savoir quelles sont les différences entres un pécheur laic et un pécheur pasteur!
Le ministère pastoral se base sur une vocation, ce moment lors duquel on a la
conviction que Dieu nous appelle à devenir pasteur, tout en laissant la liberté
de refuser: un pasteur n'est ni Jérémie, ni Jonas pour que Dieu le pousse au
ministère! Ces deux sont prophètes, pas les pasteurs.
Ce moment est intime, personne ne peut entrer dans l'esprit de celui qui le
vit. Il en parle alors en vue de se mettre au service de l'Eglise et un groupe
de personne doit s'entretenir avec le candidat au ministère pour essayer de
vérifier que la personne dit vrai et qu'elle est apte au ministère. Dans les Eglises
issues de la Réforme, cela suppose une formation universitaire, par exemple.
Cela suppose aussi des qualités humaines d'écoute et de partage. Je crois que
le groupe de vérification (Commission des ministères) doit être suffisamment
large pour représenter l'ensemble de la communauté.
Une fois que la vocation est reconnue et les titres requis (Faculté de théologie
terminée) vérifiés, commence alors la profession de pasteur, et elle commence
par un apprentissage post universitaire. Car c'est un métier qui s'apprend.
En ce début de 21ème siècle c'est devenu un métier diversifié, voire plusieurs métiers
distincts: être aumônier d'hôpital, chargé d'une paroisse, aumônier de prison,
chargé de la catéchèse, aumônier de l'armée, chargé de la formation des adultes,
etc, etc, toutes ces tâches impliquent des compétences particulières qui s'apprennent.
On ne peut plus dire: "vous avez la vocation, donc vous savez faire". Même pasteur
de paroisse est devenu un métier spécialisé (comme la médecine générale implique
une spécialisation, en Suisse du moins.) On peut apprendre sans cesse et passer
d'une spécialité à l'autre dans sa vie professionnelle. La langue allemande
rend ce que je veux dire ainsi: elle parle de Beruf (profession, métier) et
de Berufung (vocation): les deux sont liés, comme les deux mots allemands issus
de la même racine.
Je pense que la vision du pasteur qui prédominait dans l'Eglise que vous fréquentiez
était par trop limitée et surtout elle pouvait favoriser l'autoritarisme de
certains.
Un mot encore: il n'y a pas de différences entre un pécheur pasteur et un pécheur
laïc: tous deux sont pécheurs, gratuitement justifiés et pénitents (Luther).
Ce qui veut dire: tous deux sont objets de l'amour et de l'acceptation gratuite
par Dieu tels qu'ils sont, et tous deux tentent de vivre leur vie d'êtres humains
au mieux de leurs convictions.
conviction que Dieu nous appelle à devenir pasteur, tout en laissant la liberté
de refuser: un pasteur n'est ni Jérémie, ni Jonas pour que Dieu le pousse au
ministère! Ces deux sont prophètes, pas les pasteurs.
Ce moment est intime, personne ne peut entrer dans l'esprit de celui qui le
vit. Il en parle alors en vue de se mettre au service de l'Eglise et un groupe
de personne doit s'entretenir avec le candidat au ministère pour essayer de
vérifier que la personne dit vrai et qu'elle est apte au ministère. Dans les Eglises
issues de la Réforme, cela suppose une formation universitaire, par exemple.
Cela suppose aussi des qualités humaines d'écoute et de partage. Je crois que
le groupe de vérification (Commission des ministères) doit être suffisamment
large pour représenter l'ensemble de la communauté.
Une fois que la vocation est reconnue et les titres requis (Faculté de théologie
terminée) vérifiés, commence alors la profession de pasteur, et elle commence
par un apprentissage post universitaire. Car c'est un métier qui s'apprend.
En ce début de 21ème siècle c'est devenu un métier diversifié, voire plusieurs métiers
distincts: être aumônier d'hôpital, chargé d'une paroisse, aumônier de prison,
chargé de la catéchèse, aumônier de l'armée, chargé de la formation des adultes,
etc, etc, toutes ces tâches impliquent des compétences particulières qui s'apprennent.
On ne peut plus dire: "vous avez la vocation, donc vous savez faire". Même pasteur
de paroisse est devenu un métier spécialisé (comme la médecine générale implique
une spécialisation, en Suisse du moins.) On peut apprendre sans cesse et passer
d'une spécialité à l'autre dans sa vie professionnelle. La langue allemande
rend ce que je veux dire ainsi: elle parle de Beruf (profession, métier) et
de Berufung (vocation): les deux sont liés, comme les deux mots allemands issus
de la même racine.
Je pense que la vision du pasteur qui prédominait dans l'Eglise que vous fréquentiez
était par trop limitée et surtout elle pouvait favoriser l'autoritarisme de
certains.
Un mot encore: il n'y a pas de différences entre un pécheur pasteur et un pécheur
laïc: tous deux sont pécheurs, gratuitement justifiés et pénitents (Luther).
Ce qui veut dire: tous deux sont objets de l'amour et de l'acceptation gratuite
par Dieu tels qu'ils sont, et tous deux tentent de vivre leur vie d'êtres humains
au mieux de leurs convictions.
