Cette image de Jésus comme « notre avocat après du Père » est trompeuse. Elle repose sur un seul verset de la bible, I jean 2:1, Ce verset traduit par avocat ou défenseur le mot grec de paraklet en le détournant se son vrai sens, celui que Jésus lui-même emploie pour promettre aux siens l'envoi du Saint-Esprit qui continuera à conduire les croyants sur le chemin de sa vérité. Cette phrase de Jean présente Jésus conne « victime d'expiation », ce qui fait du Père un juge implacable qui a envoyé Jésus pour mourir et expier le péché de l'humanité. Cette image du rôle « expiateur » de Jésus est une dérive malheureuse de la théologie chrétienne, qui a persisté durant des siècles..

Le Dieu que nous redécouvrons aujourd’hui n’est pas un juge mais un Père compatissant et miséricordieux., qui nous accompagne dans notre cheminement, nous conduit pour sortir de nos impasses de vie, et qui nous fait une confiance infinie. Las fautes que nous commettons au cours de notre vie, l'esprit de Dieu est là pour nous conduire plus loin et nos libérer de leur poids

Cela ne veut pas dire qu'on peut faire « se qu'on veut » sans conséquences, mais par ces conséquences nous nous punissons nous même . Cela ne veut pas dire non plus qu'on ne doit pas réparation à ceux auxquels on fait du tort,

Ce n'est que la présence de Dieu à nos côtés qui nous redonne la paix. Nous ne sommes donc pas devant un tribunal, mais devant une source d'amour qui ne nous abandonne jamais et nous ouvre toujours de nouvelles possibilités..

Quand au verset de Hébreux que vous mentionnez, il fait aussi partie de ce rôle « expiateur » donné à tort à Jésus, qu'on est en train de dépasser aujourd'hui pour retrouver une Dieu Père qui nous aime d'un amour infini,