Y a-t-il des exemples où Dieu prendrait l'apparence du tentateur ?
Bonjour; Bien que parfois je réfrène vivement, pour ne pas dire "violemment" mon désir à réagir, non pas quant aux questions posées, mais à la manière dont certains répondants "se permettent" de parler non pas DE notre Grand-DIEU d'AMOUR, mais A la Place de Dieu-Lui-MEME; permettez, je vous prie, qu'en toute humilité (puisse toujours, Dieu, me garder de toute vanité...) je vous pose la question suivante: Une Personne dont son pseudo est: carnaval, revient, me paraît-il sur un sujet qui a déjà été "traité", à savoir , un certain dieu qui parfois s'amuserait à mettre le masque du diable...??? Et vous, vous revenez en lui certifiant que oui! Là, ou il me semble que aurait plutôt BESOIN du retour dans son coeur, de l'Amour qu'est Dieu en la Personne de Jésus... Il n'y a en moi, point de carnaval; Je ne suis ni catholique(bien que bâptisée sous ce rite) ni protestante, j'Aime le Christ de tout l'être que je suis, et c'est, pour moi, parfait ainsi. ...A quel moment, Dieu, d'aprè
"se masque-t-Il" du visage de Satan...?
Auriez-vous l'amabilité, s'il vous plaît, de me répondre?
Ps: Quant à Paul, il représente pour moi, un Apôtre d'une très Grande "classe"....
Mille mercis, d'avance, pour l'éventualité d'une réponse.
Soledad.-
Je réponds bien volontiers à votre demande d’exemples dans lesquels Dieu revêt
le masque du satan. Je le ferai essentiellement sur des exemples bibliques.
Cela ne nous empêche pas, para anlogie, de relire notre situation dans des termes
semblables.
Dans le second livre de Samuel (24.1s.) ce n’est personne d’autre que Dieu qui
incite David à faire du tort Ÿ à Israël. Cela parut impossible à des auteurs
qui vinrent plus tard et qui reprirent la même histoire dans le livre des Chroniques.
Ils écrivirent alors I Chr 21.1 : L’adversaire se dressa contre Israël : il incita
David à dénombrer Israël. Ÿ Le rôle que Dieu joue dans II Samuel est le même
que celui que joue l’Adversaire, le Satan, dans I Chroniques...
Dans le prologue du livre de Job, Dieu est représenté comme un roi qui siège
au milieu de ses ministres. Parmi eux il y a le ministre de la tentation, le
satan. Ce ministre désire mettre l’homme intègre et droit par excellence qu’était
Job à l’épreuve. Sa foi supporterait-elle l’épreuve du mal ou n’est-elle si admirable
que parce tout va bien pour Lui ? C’est alors que Dieu permet au Satan de toucher
tout d’abord à tout ce qui appartient à Job (1.12). Vous remarquerez que l’adversaire
est complètement soumis au pouvoir de Dieu, à son autorisation. Quand Job est frappé
par les malheurs, c’est bien Dieu qui a permis qu’il en soit ainsi. Aux yeux
de Job, le malheur a Dieu pour origine. N’est-ce pas ce qu’il affirme à sa femme
(2.10) : Nous recevrions de Dieu le bonheur et nous ne recevrions pas aussi (de
Lui) le malheur ! Ÿ.
Dans le Nouveau Testament, la tentation de Jésus selon l’évangile de Matthieu
(4,1ss.) est introduite par cette phrase : Alors Jésus fut emmené par l’Esprit
au désert, pour être mis à l’épreuve par le diable Ÿ. Si c’est l’Esprit qui
mène Jésus pour être tenté, c’est bien Dieu qui soumet à la tentation. Et, comme
vous le savez certainement, Jésus lui-même nous a enseigné à dire à personne
d’autre qu’à Dieu, dans l’unique prière qu’il nous a laissée : Ne nous soumets
pas à la tentation Ÿ. On demande à Dieu d’user d’autres moyens que la tentation
pour nous faire comprendre ce qu’il a à nous faire comprendre.
Encore un exemple tiré de cet apôtre Paul que j’aime autant que vous. Dans I
Corinthiens 10, 13, il affirme à ses interlocuteurs que Dieu est digne de confiance
: il ne permettra pas que nous soyons tentés au-delà de nos forces ; avec la
tentation il nous donnera aussi le moyen d’en sortir et la force de la supporter.
Il ne donnera pas seulement cette force, il donne aussi la tentation...
J’espère ainsi vous avoir donné quelques exemples, qui plus est bibliques, démontrant
ainsi que je me refuse, moi aussi, à toute vanité qui m’autoriserait à parler
à la place de Dieu. Mieux vaut, effectivement, le laisser nous parler au travers
de textes des Ecritures...
Auriez-vous l'amabilité, s'il vous plaît, de me répondre?
Ps: Quant à Paul, il représente pour moi, un Apôtre d'une très Grande "classe"....
Mille mercis, d'avance, pour l'éventualité d'une réponse.
Soledad.-
Je réponds bien volontiers à votre demande d’exemples dans lesquels Dieu revêt
le masque du satan. Je le ferai essentiellement sur des exemples bibliques.
Cela ne nous empêche pas, para anlogie, de relire notre situation dans des termes
semblables.
Dans le second livre de Samuel (24.1s.) ce n’est personne d’autre que Dieu qui
incite David à faire du tort Ÿ à Israël. Cela parut impossible à des auteurs
qui vinrent plus tard et qui reprirent la même histoire dans le livre des Chroniques.
Ils écrivirent alors I Chr 21.1 : L’adversaire se dressa contre Israël : il incita
David à dénombrer Israël. Ÿ Le rôle que Dieu joue dans II Samuel est le même
que celui que joue l’Adversaire, le Satan, dans I Chroniques...
Dans le prologue du livre de Job, Dieu est représenté comme un roi qui siège
au milieu de ses ministres. Parmi eux il y a le ministre de la tentation, le
satan. Ce ministre désire mettre l’homme intègre et droit par excellence qu’était
Job à l’épreuve. Sa foi supporterait-elle l’épreuve du mal ou n’est-elle si admirable
que parce tout va bien pour Lui ? C’est alors que Dieu permet au Satan de toucher
tout d’abord à tout ce qui appartient à Job (1.12). Vous remarquerez que l’adversaire
est complètement soumis au pouvoir de Dieu, à son autorisation. Quand Job est frappé
par les malheurs, c’est bien Dieu qui a permis qu’il en soit ainsi. Aux yeux
de Job, le malheur a Dieu pour origine. N’est-ce pas ce qu’il affirme à sa femme
(2.10) : Nous recevrions de Dieu le bonheur et nous ne recevrions pas aussi (de
Lui) le malheur ! Ÿ.
Dans le Nouveau Testament, la tentation de Jésus selon l’évangile de Matthieu
(4,1ss.) est introduite par cette phrase : Alors Jésus fut emmené par l’Esprit
au désert, pour être mis à l’épreuve par le diable Ÿ. Si c’est l’Esprit qui
mène Jésus pour être tenté, c’est bien Dieu qui soumet à la tentation. Et, comme
vous le savez certainement, Jésus lui-même nous a enseigné à dire à personne
d’autre qu’à Dieu, dans l’unique prière qu’il nous a laissée : Ne nous soumets
pas à la tentation Ÿ. On demande à Dieu d’user d’autres moyens que la tentation
pour nous faire comprendre ce qu’il a à nous faire comprendre.
Encore un exemple tiré de cet apôtre Paul que j’aime autant que vous. Dans I
Corinthiens 10, 13, il affirme à ses interlocuteurs que Dieu est digne de confiance
: il ne permettra pas que nous soyons tentés au-delà de nos forces ; avec la
tentation il nous donnera aussi le moyen d’en sortir et la force de la supporter.
Il ne donnera pas seulement cette force, il donne aussi la tentation...
J’espère ainsi vous avoir donné quelques exemples, qui plus est bibliques, démontrant
ainsi que je me refuse, moi aussi, à toute vanité qui m’autoriserait à parler
à la place de Dieu. Mieux vaut, effectivement, le laisser nous parler au travers
de textes des Ecritures...