En Suisse, neuf défunts sur dix sont incinérés. Un record européen. L’inhumation n’a plus la cote, et de nouvelles techniques se profilent à l’horizon, comme l’humusation : le compostage du corps humain, qui s’inscrit dans une tendance de funérailles vertes. Les techniques changent mais le besoin de rituels perdure. Et toujours cette question : que reste-t-il du disparu dans ces cendres, ce tombeau ou cet humus ?

Reportage de Maria Nicollier suivi d’une discussion avec Alix Noble Burnand, thanatologue et formatrice d’adultes et Anne Humbert-Droz, cheffe de service des Pompes funèbres, cimetières et crématoires de la Ville de Genève.