Economie sociale et solidaire. Pistes à suivre en période de crise
7 mai 2009
Pratiquer l'économie en respectant d'autres valeurs que le profit maximal tient du mantra en période de crise
Concrètement pourtant, la Banque alternative comme l'organisation Microcrédit solidaire suisse tissent leur réseau de longue date. Vendredi et samedi à Pully (VD), pas loin d'une centaine de PME, d'associations et de coopératives vont se mettre en réseau en se fédérant autour de la notion d'économie sociale et solidaire.
« Une économie, qui se réfère à ces valeurs, est la raison d'être de la banque alternative », a expliqué son directeur, Dominique Roten, membre du comité de pilotage du réseau « Apres-VD » Une économie, qui ne se fonde pas sur la recherche de profit maximum, est non seulement viable selon lui, mais offre des pistes dans le contexte actuel.
«Notre banque n'est pas touchée directement par la crise, car nous n'avons pas investi dans des fonds spéculatifs », a-t-il poursuivi. De plus, des clients ont migré vers cet établissement. En 2008, les fonds déposés par ceux-ci ont grimpé de 150 à 185 millions de francs (+16%).
Des sociétés anonymes comme des sociétés à responsabilité limitée peuvent pratiquer une économie sociale et solidaire. Il ne s'agit pas uniquement d'associations subventionnées, basées sur le travail bénévole, a-t-il relevé. Deux cents emplois grâce au microcrédit Autre personnalité engagée dans la formation de ce réseau, Yvette Jaggi, ancienne syndique de Lausanne, actuellement figure de proue de Microcrédit solidaire suisse. Depuis 10 ans, cette organisation a octroyé 100 microcrédits, d'un montant maximum de 30'000 francs, ce qui a généré 200 emplois en Suisse romande.
« Au bout de deux ans, 80% des entreprises que nous avons contribué à lancer sont toujours actives », a poursuivi Mme Jaggi. Cette organisation intervient là où les banques sont absentes, car elles ne prêtent pas en-dessous de 100'000 francs. Les individus sont ainsi souvent seuls face à la tentation du petit crédit.
Pour Mme Jaggi, les entreprises et associations qui se rassemblent sous la bannière 'économie sociale et solidaire' empoignent un moyen d'action de la société civile. Vaud est le deuxième canton romand à se lancer dans l'aventure. « Près de 90 sociétés ont déjà pris contact avec nous », a précisé un des membres de l'organisation. A Genève, un réseau similaire rassemble près de 200 entreprises. Plusieurs expériences semblables existent à l'étranger, dont des représentants seront au rendez-vous à Pully.
Chez les réformés vaudois, Jean-Pierre Thévenaz, responsable du groupe «Eglise et monde du travail », qui a lancé le chèque-emploi pour les femmes de ménage, sera de la partie. De plus, les réformés vaudois ont une permanence ouverte à Lausanne pour aider les chômeurs, les personnes souffrant de mobbing ou de rupture d'apprentissage.
Depuis 6 ans, 400 personnes ont passé à la permanence lausannoise, a expliqué Pierre Farron, le pasteur responsable de cette antenne. Lieu d'écoute, d'orientation et d'accompagnement, il permet de mettre les gens en réseau, de « faire en sorte qu'ils gardent leur force, leur dignité et éviter qu'ils ne s'effondrent ». Dès cet automne, les réformés travailleront avec les catholiques en mission commune dans ce domaine.
Pour ce premier grand rendez-vous vaudois d'une économie solidaire, plusieurs politiciens sont attendus comme la conseillère nationale Isabelle Chevalley (PLR/VD) ou Pierre-Yves Maillard, conseiller d'Etat (PS/VD) ainsi que des personnalités comme le nouveau président de La Poste, Claude Béglé. Au total, neuf ateliers attendent les participants ainsi que deux débats publics, prévus vendredi et samedi vers 16h00.
NOTE: davantage d'informations sur le site www.apres-vd.ch
« Une économie, qui se réfère à ces valeurs, est la raison d'être de la banque alternative », a expliqué son directeur, Dominique Roten, membre du comité de pilotage du réseau « Apres-VD » Une économie, qui ne se fonde pas sur la recherche de profit maximum, est non seulement viable selon lui, mais offre des pistes dans le contexte actuel.
«Notre banque n'est pas touchée directement par la crise, car nous n'avons pas investi dans des fonds spéculatifs », a-t-il poursuivi. De plus, des clients ont migré vers cet établissement. En 2008, les fonds déposés par ceux-ci ont grimpé de 150 à 185 millions de francs (+16%).
Des sociétés anonymes comme des sociétés à responsabilité limitée peuvent pratiquer une économie sociale et solidaire. Il ne s'agit pas uniquement d'associations subventionnées, basées sur le travail bénévole, a-t-il relevé. Deux cents emplois grâce au microcrédit Autre personnalité engagée dans la formation de ce réseau, Yvette Jaggi, ancienne syndique de Lausanne, actuellement figure de proue de Microcrédit solidaire suisse. Depuis 10 ans, cette organisation a octroyé 100 microcrédits, d'un montant maximum de 30'000 francs, ce qui a généré 200 emplois en Suisse romande.
« Au bout de deux ans, 80% des entreprises que nous avons contribué à lancer sont toujours actives », a poursuivi Mme Jaggi. Cette organisation intervient là où les banques sont absentes, car elles ne prêtent pas en-dessous de 100'000 francs. Les individus sont ainsi souvent seuls face à la tentation du petit crédit.
Pour Mme Jaggi, les entreprises et associations qui se rassemblent sous la bannière 'économie sociale et solidaire' empoignent un moyen d'action de la société civile. Vaud est le deuxième canton romand à se lancer dans l'aventure. « Près de 90 sociétés ont déjà pris contact avec nous », a précisé un des membres de l'organisation. A Genève, un réseau similaire rassemble près de 200 entreprises. Plusieurs expériences semblables existent à l'étranger, dont des représentants seront au rendez-vous à Pully.
Chez les réformés vaudois, Jean-Pierre Thévenaz, responsable du groupe «Eglise et monde du travail », qui a lancé le chèque-emploi pour les femmes de ménage, sera de la partie. De plus, les réformés vaudois ont une permanence ouverte à Lausanne pour aider les chômeurs, les personnes souffrant de mobbing ou de rupture d'apprentissage.
Depuis 6 ans, 400 personnes ont passé à la permanence lausannoise, a expliqué Pierre Farron, le pasteur responsable de cette antenne. Lieu d'écoute, d'orientation et d'accompagnement, il permet de mettre les gens en réseau, de « faire en sorte qu'ils gardent leur force, leur dignité et éviter qu'ils ne s'effondrent ». Dès cet automne, les réformés travailleront avec les catholiques en mission commune dans ce domaine.
Pour ce premier grand rendez-vous vaudois d'une économie solidaire, plusieurs politiciens sont attendus comme la conseillère nationale Isabelle Chevalley (PLR/VD) ou Pierre-Yves Maillard, conseiller d'Etat (PS/VD) ainsi que des personnalités comme le nouveau président de La Poste, Claude Béglé. Au total, neuf ateliers attendent les participants ainsi que deux débats publics, prévus vendredi et samedi vers 16h00.
NOTE: davantage d'informations sur le site www.apres-vd.ch