Les attaques venant de personnes autres que le partenaire sont sensiblement moins nombreuses. Les effets physiques et psychiques de la violence sur les femmes sont dévastateurs.

L’enquête mentionne diverses raisons qui conduisent à la violence contre les femmes, telles que la consommation abusive d’alcool ou la volonté de certains hommes de manifester leur puissance. Les enfants qui grandissent dans une famille où règne la violence sont en outre plus enclins à pratiquer eux-mêmes la violence.

L’OMS critique aussi le fait que, dans beaucoup de sociétés, il n’existe pas de normes visant à éradiquer la violence contre les femmes; parfois même, la violence contre les femmes va jusqu’à faire partie des habitudes sociales.

Beaucoup de victimes, indique le rapport, souffrent ensuite de dépression ou tombent dans l’alcoolisme. Les victimes de viols risquent de contracter des infections telles que le VIH/SIDA. Dans les pays pauvres, beaucoup de femmes violées interrompent une grossesse non désirée en se servant de moyens primitifs qui mettent leur santé en danger. L’étude de l’OMS fait apparaître également que les femmes qui subissent régulièrement des actes de violence accouchent souvent de bébés de faible poids à la naissance.

L’Organisation mondiale de la santé a invité les gouvernements à insister sur la prévention. L’école a le devoir d’apprendre aux enfants, dès leur plus jeune âge, que la violence ne peut avoir de place dans la société. Les gouvernements devraient prendre des mesures pour que la législation impose la tolérance zéro à l’égard des auteurs, avec des sanctions correspondantes. (FNA-57)