Richesse de l'avoir, sobriété de l'être

Les journalistes de Réformés, Camille Andres, Anne Buloz, Joël Burri, Khadija Froidevaux, Nicolas Meyer, Nathalie Ogi, Matthias Wirz, vous souhaitent un joyeux Noël! / ©iStock
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Les journalistes de Réformés, Camille Andres, Anne Buloz, Joël Burri, Khadija Froidevaux, Nicolas Meyer, Nathalie Ogi, Matthias Wirz, vous souhaitent un joyeux Noël!
©iStock

Richesse de l'avoir, sobriété de l'être

Les journalistes de Réformés
22 novembre 2022
Édito
«Sacrifices», «privations», «manques»… Parfois, les termes qui évoquent les économies d’énergie nécessaires cet hiver, en particulier concernant les fêtes et illuminations de Noël, interpellent.

De quoi nous privons-nous exactement? Qu’est-ce qu’un réel sacrifice? Qu’est-ce qui nous manque vraiment? Est-ce qu’ôter quelques décorations lumineuses, laisser quelques rues dans le noir nous retire réellement quelque chose? D’autant plus que certaines communes ne cachent pas qu’«en 2023 tout devrait revenir à la normale». Mais qu’est-ce qu’une décoration de Noël «normale»? Le sens de la fête n’a rien à voir avec le nombre d’ampoules!

Souvenons-nous de Noël 2020, en pleine pandémie, sans vaccins, quand se réunir avec des proches pouvait constituer un danger. Qu’est-ce qu’une fête sans partage, sans des moments de vie avec les personnes qui nous sont chères?

Le dénuement n’est pas vécu de la même manière selon la perspective où l’on se place. Manquer de quelque chose lorsque l’on sait que la situation n’est que temporaire est bien plus supportable que de vivre dans l’incertitude.

Le conte d’Alix N. Burnand, «Une petite bourse rouge» (à lire et à découvrir en vidéo sur www.reformes.ch/bourse) nous interpelle: de quoi avons-nous faim? C’est la question que les textes bibliques nous posent, inlassablement.

L’histoire de Noël (Luc 2: 1-20, par exemple) offre une réponse: c’est dans une mangeoire qu’est déposé Jésus, l’enfant qui vient de naître, porteur d’espérance et incarnation de l’Amour. Et si tout ce dont nous avions besoin, finalement, c’était cette «bonne nouvelle»?