Le but, explique Morella Frutiger, déléguée à l’observatoire de la sécurité de la capitale vaudoise, est que « chaque citoyen prenne conscience du rôle qui lui incombe dans l’éducation des plus jeunes, en tant que parent, voisin ou passant ». Non pas en se montrant agressif ou insultant, mais en « entrant en contact pour montrer que l’on ne ferme pas les yeux, qu’on désapprouve sans pour autant être moralisant ». Les Eglises se montrent également solidaires de cette démarche, notamment à travers la décennie « Vaincre la violence » proposée par le Conseil œcuménique des Eglises (COE) et relayée dans le canton de Vaud par la plate-forme œcuménique. A noter que le 30 novembre prochain, le café théologique lausannois proposera par exemple une soirée consacrée aux conflits entre générations.