Une fin en beauté
2 juin 2005
« Le mal subi est toujours ressenti comme impardonnable
Et il faut apprendre à lâcher l’immensité de ce que l’on a subi ». Fidèle à son habitude, Lytta Basset a passionné son auditoire, mardi soir au dernier des « Théo Cafés ». Appartenant définitivement à ces théologiens qui osent la confrontation entre les textes et la vie, l’oratrice a rappelé les quatre démarches propices, selon elle, à dépasser la douleur et aboutir au pardon.
Il s’agit d’abord de « renoncer à la culpabilité, la mienne comme celle des autres et de Dieu. Sinon l’on reste dépendant d’autrui, sans possibilité de retrouver sa liberté ». Ainsi, selon Lytta Basset, penser que l’on ne se pardonnera jamais, c’est encore « une tentative de garder un pouvoir sur ce qui s’est passé. Alors qu’il faudrait pouvoir se retrouver en face de sa seule blessure ».
Il y a ensuite un travail de mémoire, transfiguration de sa propre histoire, puis de révolte, qui offre une mise à distance de la chose vécue. « Se dire que ce mal qui m’était imposé ne m’appartient pas et que je m’en trouve débarrassée ». Il faut enfin faire le deuil « d’une compréhension totale des choses : De la même manière qu’on ne comprend pas toujours pourquoi cela nous est arrivé, on peut se dire que celui qui m’a fait du mal ne se réduit pas à cela ».
Au moment des questions, nombreuses, revient souvent le thème de l’orgueil et de la difficulté, ou de l’incapacité, à demander pardon. « Il existe souvent un lien profond entre le mal subi et le mal donné », souligne Lytta Basset, rappelant que de nombreux violeurs sont souvent d’anciens abusés. Autre aspect évoqué : comment demander pardon lorsque l’autre n’est plus là ? Pas de formule miracle, mais des trucs susceptibles d’apporter de l’aide. « Par exemple en écrivant une lettre à la personne concernée et en la brûlant sur sa tombe comme pour tourner la page après avoir exprimé le fond de son coeur ».
Au moment de conclure, l’animateur de la soirée Jean-Daniel Hostettler note qu’une fois encore « nous n’épuisons ni le thème, ni les textes bibliques. Mais que tout cela nous aidera sur le chemin qui nous est commun, celui d’une réconciliation avec nous-mêmes, les autres et Dieu ».
Il s’agit d’abord de « renoncer à la culpabilité, la mienne comme celle des autres et de Dieu. Sinon l’on reste dépendant d’autrui, sans possibilité de retrouver sa liberté ». Ainsi, selon Lytta Basset, penser que l’on ne se pardonnera jamais, c’est encore « une tentative de garder un pouvoir sur ce qui s’est passé. Alors qu’il faudrait pouvoir se retrouver en face de sa seule blessure ».
Il y a ensuite un travail de mémoire, transfiguration de sa propre histoire, puis de révolte, qui offre une mise à distance de la chose vécue. « Se dire que ce mal qui m’était imposé ne m’appartient pas et que je m’en trouve débarrassée ». Il faut enfin faire le deuil « d’une compréhension totale des choses : De la même manière qu’on ne comprend pas toujours pourquoi cela nous est arrivé, on peut se dire que celui qui m’a fait du mal ne se réduit pas à cela ».
Au moment des questions, nombreuses, revient souvent le thème de l’orgueil et de la difficulté, ou de l’incapacité, à demander pardon. « Il existe souvent un lien profond entre le mal subi et le mal donné », souligne Lytta Basset, rappelant que de nombreux violeurs sont souvent d’anciens abusés. Autre aspect évoqué : comment demander pardon lorsque l’autre n’est plus là ? Pas de formule miracle, mais des trucs susceptibles d’apporter de l’aide. « Par exemple en écrivant une lettre à la personne concernée et en la brûlant sur sa tombe comme pour tourner la page après avoir exprimé le fond de son coeur ».
Au moment de conclure, l’animateur de la soirée Jean-Daniel Hostettler note qu’une fois encore « nous n’épuisons ni le thème, ni les textes bibliques. Mais que tout cela nous aidera sur le chemin qui nous est commun, celui d’une réconciliation avec nous-mêmes, les autres et Dieu ».