Pakistan: les opérations de secours s'avèrent extrêmement difficiles

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Pakistan: les opérations de secours s'avèrent extrêmement difficiles

27 octobre 2005
Les équipes de secours travaillant dans la zone pakistanaise frappée par le séisme décrivent leur tâche comme l'une des opérations de secours les plus difficiles que le monde ait jamais connues et elles ont déclaré qu'une bombe à retardement pourrait éclater en raison du manque d'installations sanitaires
Le manque d'hygiène et la montagne d'excréments non traités pourraient déclencher cette bombe à retardement, a déclaré Bill Fellows, un spécialiste de l'alimentation en eau et de l'assainissement travaillant pour l'UNICEF, à l'Action commune des Eglises (ACT), réseau mondial d'agences d'entraide, depuis Balakot, au Pakistan. "Il faut de toute urgence des abris et si ceux-ci n'arrivent pas, les gens vont mourir de froid car la neige va bientôt tomber", avertit un rapport préparé sur la base d'informations des équipes de Caritas et de Church World Service (Service d'entraide des Eglises des Etats-Unis). Plus de deux semaines après la catastrophe, Caritas affirme que des équipes internationales ont suspendu les opérations de secours dans plusieurs régions où flotte l'odeur de cadavres en décomposition. En conséquence, des villages près de Balakot comme Garan Dheri et Garlaat où des milliers de personnes ont été ensevelies vivantes sont devenus des cimetières. Le bilan du séisme, 53'000 morts et 74’ 000 blessés, devrait encore s'alourdir.