Cloître urbain : une communauté suisse innove à Berlin
27 août 2007
La Communauté Don Camillo, rattachée à l’Eglise réformée neuchâteloise et réunissant plusieurs familles désireuses de vivre et de prier ensemble, veut tenter l’expérience dans un autre contexte
Elle a racheté pour un euro, à Berlin, une Eglise et sa maison de paroisse et rénove une quinzaine de chambres destinées à accueillir des retraites spirituelles.Georg Schubert est l’un des entreprenants membres de la communauté Don Camillo, basée à Montmirail au pied du Chasseral, qui vit désormais à Berlin avec sa famille, une autre famille issue de la communauté, cinq enfants et un célibataire venu de Bâle. Ils seront bientôt rejoints par une troisième famille venue de Zurich. « Notre but est de créer une Eglise ouverte dans un lieu véritablement urbain, à côté du métro, des bistrots » et du quartier chaud, confie Georg Schubert. Un changement de cap à 180° pour cette communauté basée depuis 1988 dans l’espace, la nature et le silence de Montmirail, sur la commune de Thielle, à côté d’une ferme remise en activité.
« Nous allons commencer par offrir des offices réguliers, à midi et trois fois le soir, en nous adressant aux gens qui vivent ici. Le quartier compte 180'000 habitants et la paroisse 13'000 protestants. Notre défi est de développer une aide spirituelle pour une grande ville. Actuellement, nous ne pouvons accueillir des hôtes car nous sommes en pleines transformations, mais nous espérons disposer à terme d’une quinzaine de chambres pour accueillir des retraites spirituelles pour deux jours, voire même une demi-journée. Pour nous, c’était l’endroit idéal, car vivre en communauté dans un quartier en ville nécessite des conditions difficiles à trouver », poursuit Georg Schubert. L’opportunité de racheter, pour un euro, une Eglise et sa maison de paroisse, formant un seul ensemble architectural, ont rendu possible le « cloître urbain ». Les projets ne manquent pas : créer un café, installer un ascenseur et ouvrir l’Eglise aux concerts, conférences et représentations théâtrales.
La communauté Don Camillo prend cependant un risque financier certain, puisque les transformations sont estimées à quelque 2,5 millions d’euros, dont un million et demi restent encore à trouver. La paroisse de Prenzlauer Berg a versé 300'000 euros, l’Union des paroisses de Berlin Mitte 100'000 euros et la communauté espère que le Land de Berlin acceptera de verser 300'000 euros. « Les fonds de la communauté nous permettent de vivre ici pendant un an, pour le démarrage du projet », poursuit Georg Schubert, confiant. « Nous avons l’expérience de Montmirail où nous avions aussi investi des millions que l’on n’avait pas. Nous irons solliciter des particuliers et des fondations pour trouver l’argent qui nous manque ».
« Nous allons commencer par offrir des offices réguliers, à midi et trois fois le soir, en nous adressant aux gens qui vivent ici. Le quartier compte 180'000 habitants et la paroisse 13'000 protestants. Notre défi est de développer une aide spirituelle pour une grande ville. Actuellement, nous ne pouvons accueillir des hôtes car nous sommes en pleines transformations, mais nous espérons disposer à terme d’une quinzaine de chambres pour accueillir des retraites spirituelles pour deux jours, voire même une demi-journée. Pour nous, c’était l’endroit idéal, car vivre en communauté dans un quartier en ville nécessite des conditions difficiles à trouver », poursuit Georg Schubert. L’opportunité de racheter, pour un euro, une Eglise et sa maison de paroisse, formant un seul ensemble architectural, ont rendu possible le « cloître urbain ». Les projets ne manquent pas : créer un café, installer un ascenseur et ouvrir l’Eglise aux concerts, conférences et représentations théâtrales.
La communauté Don Camillo prend cependant un risque financier certain, puisque les transformations sont estimées à quelque 2,5 millions d’euros, dont un million et demi restent encore à trouver. La paroisse de Prenzlauer Berg a versé 300'000 euros, l’Union des paroisses de Berlin Mitte 100'000 euros et la communauté espère que le Land de Berlin acceptera de verser 300'000 euros. « Les fonds de la communauté nous permettent de vivre ici pendant un an, pour le démarrage du projet », poursuit Georg Schubert, confiant. « Nous avons l’expérience de Montmirail où nous avions aussi investi des millions que l’on n’avait pas. Nous irons solliciter des particuliers et des fondations pour trouver l’argent qui nous manque ».