Protestants, catholiques et juifs du canton de Vaud dessineront ensemble le dialogue interreligieux
21 février 2008
Le premier Conseil interconfessionnel et interreligieux du canton a été créé le 17 janvier dernier à Lausanne
Il a pour but de proposer une vision commune et de fédérer les diverses initiatives existant en matière de dialogue entre religions.« C’est un instrument qui permettra aux deux Eglises reconnues de droit public (l’Eglise évangélique réformée du canton de Vaud et l’Eglise catholique vaudoise), avec la communauté israélite de Lausanne et du canton de Vaud, reconnue d’intérêt public, de dessiner leur politique œcuménique et interreligieuse » : Antoine Reymond, conseiller synodal de l’Eglise évangélique réformée du canton de Vaud (EERV), résume la fonction du nouveau Conseil interconfessionnel et interreligieux né le 17 janvier dernier à Lausanne. « Il permettra de fédérer les multiples initiatives existant déjà sur le terrain (commission Eglise et judaïsme, commission œcuménique catholique, Maison du dialogue interreligieux de l’Arzillier, aujourd’hui fondation protestante soutenue financièrement par l’Eglise catholique) et de définir les axes prioritaires de ce dialogue », ajoute Jean-Marc Zwissig, adjoint du vicaire épiscopal pour le canton de Vaud. Il devrait notamment permettre aux paroisses de mieux profiter des services existants, en les faisant plus largement connaître.
La création de ce Conseil interconfessionnel et interreligieux s’inscrit dans le cadre des nouvelles lois sur les Eglises et communautés religieuses, adoptées en janvier 2007 par le Grand Conseil. D’autres conseils seront mis en place s’agissant des domaines financés par l’Etat, comme l’aumônerie de prison, des hôpitaux ou des hautes écoles. La fonction du Conseil interconfessionnel et interreligieux ne se limitera toutefois pas à un domaine ponctuel, mais favorisera globalement le dialogue œcuménique et judéo-chrétien. « Définir une vision commune aux trois communautés pourra faire évoluer ce dialogue. Jusqu’à présent, la communauté israélite n’assure qu’une présence très occasionnelle dans l’aumônerie universitaire ou dans les gymnases, un service qui devrait être développé», espère Jean-Marc Zwissig. Le Conseil aura aussi pour fonction de gérer le budget, d’établir le cahier des charges des personnes engagées dans le dialogue interreligieux, d’auditionner les candidats à de tels postes et de déterminer leur profil.
Le Conseil ne comprend pas pour l’heure de représentants de la communauté musulmane ou des Eglises évangéliques, même si d’autres communautés religieuses pourraient rejoindre ce nouvel organe, après que le canton leur a accordé un statut d’intérêt public. La Fédération évangélique vaudoise, qui a déposé une telle demande, attend que le Grand Conseil vote une loi d’application en ce sens. « Nous n’écartons pas le dialogue avec les musulmans, avec lesquels nous participons régulièrement aux rencontres de l’Arzillier. Toutefois, le dialogue entre protestants et catholiques est loin d’être achevé et nous devons le poursuivre ; au vu de la traditionnelle influence de la communauté juive dans le canton de Vaud, le dialogue judéo-chrétien mérite aussi une attention particulière », conclut Jean-Marc Zwissig. D’ici quelques mois, le Conseil devrait compter sur six collaborateurs à mi-temps (deux pour chaque partenaire), qui seront financés par les moyens alloués par l’Etat aux trois communautés religieuses.
La création de ce Conseil interconfessionnel et interreligieux s’inscrit dans le cadre des nouvelles lois sur les Eglises et communautés religieuses, adoptées en janvier 2007 par le Grand Conseil. D’autres conseils seront mis en place s’agissant des domaines financés par l’Etat, comme l’aumônerie de prison, des hôpitaux ou des hautes écoles. La fonction du Conseil interconfessionnel et interreligieux ne se limitera toutefois pas à un domaine ponctuel, mais favorisera globalement le dialogue œcuménique et judéo-chrétien. « Définir une vision commune aux trois communautés pourra faire évoluer ce dialogue. Jusqu’à présent, la communauté israélite n’assure qu’une présence très occasionnelle dans l’aumônerie universitaire ou dans les gymnases, un service qui devrait être développé», espère Jean-Marc Zwissig. Le Conseil aura aussi pour fonction de gérer le budget, d’établir le cahier des charges des personnes engagées dans le dialogue interreligieux, d’auditionner les candidats à de tels postes et de déterminer leur profil.
Le Conseil ne comprend pas pour l’heure de représentants de la communauté musulmane ou des Eglises évangéliques, même si d’autres communautés religieuses pourraient rejoindre ce nouvel organe, après que le canton leur a accordé un statut d’intérêt public. La Fédération évangélique vaudoise, qui a déposé une telle demande, attend que le Grand Conseil vote une loi d’application en ce sens. « Nous n’écartons pas le dialogue avec les musulmans, avec lesquels nous participons régulièrement aux rencontres de l’Arzillier. Toutefois, le dialogue entre protestants et catholiques est loin d’être achevé et nous devons le poursuivre ; au vu de la traditionnelle influence de la communauté juive dans le canton de Vaud, le dialogue judéo-chrétien mérite aussi une attention particulière », conclut Jean-Marc Zwissig. D’ici quelques mois, le Conseil devrait compter sur six collaborateurs à mi-temps (deux pour chaque partenaire), qui seront financés par les moyens alloués par l’Etat aux trois communautés religieuses.