Toujours sur la corde raide, le Centre Social Protestant (CSP) vaudois appelle à la solidarité pour aider les gens à s'en sortir
10 mars 2008
Si un ménage sur cinq donne vingt francs, le CSP est tiré d’affaire ! »
ce matin, à l’énoncé de ce petit calcul, lors du lancement de la traditionnelle campagne de recherche de fonds de printemps, la directrice du CSP Hélène Küng a le visage qui s’éclaire soudain. Et si beaucoup plus de gens que d'habitude se sentaient solidaires du travail accompli par les services de l’institution pour répondre aux milliers de familles et de personnes aux prises avec des problèmes de couple, d’endettement, de chômage, d’intégration, en butte à des démêlés administratifs et juridiques, qui viennent solliciter leur aide ? Le CSP n’est pas au bout de ses peines pour sortir des chiffres rouges, mais ne veut renoncer à aucune de ses prestations.Les comptes 2007 du centre Social protestant bouclent avec un déficit de 975'000 francs. Les recettes extraordinaires, legs et successions, qui permettent en général d’équilibrer les comptes, ont été inhabituellement basses en 2007. La vente des objets de seconde main a accusé, de son côté, un sérieux ralentissement. Le CSP doit puiser dans ses réserves, qui seront vides en 2009 si aucune mesure n’est trouvée d’ici là.
Les équipes qui travaillent pour le CSP ont déjà fait leur part et renoncé à 4% de leur salaire. Un effort consenti pour éviter des licenciements et la réduction des prestations des services sociaux, offerts le plus souvent gratuitement à la population. Le slogan de la campagne de recherche de fond qui vient de démarrer avec l’envoi à tous les ménages d’un dépliant muni d’un bordereau précise : « Notre code d’honneur, votre code donneur ». Une façon de dire que le CSP tient à tenir ses donateurs au courant de son travail social, en réseau avec les pouvoirs publics et d’autres associations privées, et de son travail de prévention auprès des jeunes notamment, à travers une série d’intervention dans les écoles professionnelles et à Point Fixe.
Les ressources du CSP proviennent d’une part des subventions fédérales (4%), cantonales (25%), de la Ville de Lausanne (12%), des communes du canton (2%) et ecclésiales (Eglise réformée 5%), par les dons des privés (30%), par le ramassage et la vente d’objets de seconde main (22%).
Apporter son soutien au CSP, c’est aider ce pilier du système social vaudois à accompagner ici et maintenant des milliers de personnes qui font appel chaque année à ses différents services du CSP, ouverts à tous sans distinction d’âge, d’origine, de distinction religieuse, idéologique ou politique. « On offre des compétences professionnelles et de la disponibilité. On reçoit, on aiguille, on épaule, on accompagne des personnes en difficulté », résume Hélène Küng. Si ce travail est hautement rentable sur le plan humain, il ne l’est pas sur le plan financier. Mais Hélène Küng et ses équipes sont prêtes à se battre pour que vive une certaine idée de la solidarité.CSP Vaud, Beau-Séjour 28, 1003 Lausanne, info@csp-vd.ch
Les équipes qui travaillent pour le CSP ont déjà fait leur part et renoncé à 4% de leur salaire. Un effort consenti pour éviter des licenciements et la réduction des prestations des services sociaux, offerts le plus souvent gratuitement à la population. Le slogan de la campagne de recherche de fond qui vient de démarrer avec l’envoi à tous les ménages d’un dépliant muni d’un bordereau précise : « Notre code d’honneur, votre code donneur ». Une façon de dire que le CSP tient à tenir ses donateurs au courant de son travail social, en réseau avec les pouvoirs publics et d’autres associations privées, et de son travail de prévention auprès des jeunes notamment, à travers une série d’intervention dans les écoles professionnelles et à Point Fixe.
Les ressources du CSP proviennent d’une part des subventions fédérales (4%), cantonales (25%), de la Ville de Lausanne (12%), des communes du canton (2%) et ecclésiales (Eglise réformée 5%), par les dons des privés (30%), par le ramassage et la vente d’objets de seconde main (22%).
Apporter son soutien au CSP, c’est aider ce pilier du système social vaudois à accompagner ici et maintenant des milliers de personnes qui font appel chaque année à ses différents services du CSP, ouverts à tous sans distinction d’âge, d’origine, de distinction religieuse, idéologique ou politique. « On offre des compétences professionnelles et de la disponibilité. On reçoit, on aiguille, on épaule, on accompagne des personnes en difficulté », résume Hélène Küng. Si ce travail est hautement rentable sur le plan humain, il ne l’est pas sur le plan financier. Mais Hélène Küng et ses équipes sont prêtes à se battre pour que vive une certaine idée de la solidarité.CSP Vaud, Beau-Séjour 28, 1003 Lausanne, info@csp-vd.ch