Les cadets, entre Dieu et le scoutisme
28 août 2008
L’histoire des cadets précède celle des scouts de Baden-Powell, créés en 1907
Initiées en 1844 à Londres, les Unions chrétiennes essaiment dans le monde en parallèle à un puissant réveil religieux. Elles apparaissent en Suisse romande aux alentours de 1850 sous l’impulsion de Henry Dunant, Ernest Renevier et Max Perrot. De rencontres internationales en conférences, les troupes cadettes sont instituées pour s'occuper des garçons de moins de 16 ans, avec la volonté de ne pas les abandonner à la rue.
Les Cadets romands choisissent la devise: « Rien sans Dieu », révélatrice des ses visées catéchétiques: il s'agissait d'amener les jeunes de 12 à 17 ans à lire la Bible, tout en favorisant leur développement physique et intellectuel. Au tournant du siècle, la Suisse romande comptait 85 sections et plus de 2300 membres. À La Chaux-de-Fonds, les Unions chrétiennes de Beau-Site comptaient des centaines de membres, dont Numa Droz, Charles Naine et le pasteur Paul Petavel. A l'origine de nombreuses initiatives, elles introduisent le football dans le canton et fondent le F-C Chaux-de-Fonds.
A partir de 1910, les cadets romands s’intéressent au scoutisme et lancent des ponts. Un mouvement des Éclaireurs dans toute la Suisse romande est créé, ce qui aura pour conséquence le départ de nombreuses troupes qui quittent les Unions. En perte de vitesse, le mouvement cadet romand repique en 1920 avec le pasteur neuchâtelois Paul Vaucher, autour d’un objectif commun : « Aider nos garçons à devenir des hommes, des chrétiens, des unionistes ». Aujourd'hui les troupes cadettes ont fondu comme peau de chagrin dans le canton de Neuchâtel, comme ailleurs en Suisse romande. Les cantons de Genève et du Jura n’ont plus aucune section cadette, seul le canton de Vaud affiche une meilleure mine. Cet état des lieux s’explique en partie par la concurrence de nombreuses activités chez les jeunes aujourd’hui, alors qu’au début du XXe siècle, les Unions étaient l’une des rares structures à proposer des activités de jeunesse. Les cadets étant souvent eux-mêmes enfants de cadets, le peu d’effectifs actuel ne laisse pas entrevoir une évidente amélioration. Les thématiques spirituelles n’ont par ailleurs plus la cote au sein des troupes cadettes romandes et leur étiquette religieuse doit décourager des membres potentiels.
Les Cadets romands choisissent la devise: « Rien sans Dieu », révélatrice des ses visées catéchétiques: il s'agissait d'amener les jeunes de 12 à 17 ans à lire la Bible, tout en favorisant leur développement physique et intellectuel. Au tournant du siècle, la Suisse romande comptait 85 sections et plus de 2300 membres. À La Chaux-de-Fonds, les Unions chrétiennes de Beau-Site comptaient des centaines de membres, dont Numa Droz, Charles Naine et le pasteur Paul Petavel. A l'origine de nombreuses initiatives, elles introduisent le football dans le canton et fondent le F-C Chaux-de-Fonds.
A partir de 1910, les cadets romands s’intéressent au scoutisme et lancent des ponts. Un mouvement des Éclaireurs dans toute la Suisse romande est créé, ce qui aura pour conséquence le départ de nombreuses troupes qui quittent les Unions. En perte de vitesse, le mouvement cadet romand repique en 1920 avec le pasteur neuchâtelois Paul Vaucher, autour d’un objectif commun : « Aider nos garçons à devenir des hommes, des chrétiens, des unionistes ». Aujourd'hui les troupes cadettes ont fondu comme peau de chagrin dans le canton de Neuchâtel, comme ailleurs en Suisse romande. Les cantons de Genève et du Jura n’ont plus aucune section cadette, seul le canton de Vaud affiche une meilleure mine. Cet état des lieux s’explique en partie par la concurrence de nombreuses activités chez les jeunes aujourd’hui, alors qu’au début du XXe siècle, les Unions étaient l’une des rares structures à proposer des activités de jeunesse. Les cadets étant souvent eux-mêmes enfants de cadets, le peu d’effectifs actuel ne laisse pas entrevoir une évidente amélioration. Les thématiques spirituelles n’ont par ailleurs plus la cote au sein des troupes cadettes romandes et leur étiquette religieuse doit décourager des membres potentiels.