Des panneaux solaires fleuriront sur les bâtiments de l'Eglise réformée bernoise

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Des panneaux solaires fleuriront sur les bâtiments de l'Eglise réformée bernoise

10 décembre 2012
Le synode des Eglises réformées Berne-Jura-Soleure (Bejuso) crée un fonds écologique de 100 000 francs par an. De 2013 à 2015, les paroisses pourront y puiser pour financer des installations solaires sur les toits de leurs bâtiments. Il y a un an, ce même synode s'était prononcé pour la fermeture de la centrale de Mühleberg.


Pendant trois ans, un quart des coûts des installations sera pris en charge par le fonds, peut-on lire dans le communiqué des Eglises Bejuso. Soit un soutien pour environ six grandes installations ou 24 installations de taille moyenne au total.

Concrètement, une paroisse qui souhaite aménager sur des bâtiments dont elle a la charge des panneaux solaires raccordés au réseau de distribution d'électricité peut solliciter une contribution unique et non-remboursable au titre du programme d'encouragement de l'énergie solaire.

Oeku examinera les demandes

L'examen des demandes et l'accompagnement des paroisses sera confié à l'organisation OEKU, Eglise et environnement. Cette dernière organisation gère déjà un fonds de contributions de 15 000 francs par année pour les paroisses bernoises désireuses d'établir des bilans énergétiques.

Lors du synode d’hiver 2011, les députées et députés avaient adopté une résolution demandant la fermeture de la centrale de Mühleberg. Pour le conseiller synodal Stefan Ramseier, ce fonds n'est « pas seulement une incitation à la production d’énergie écologique mais bien le signe que l'Eglise réformée reconnaît les défis énergétiques et qu'elle les traduit dans les faits pour elle-même en tant qu'institution ».


Pour contrer la pénurie de ministres: l'uni pour non-théologiens

L'Eglise réformée bernoise va mettre sur pied une formation pour universitaires non-théologiens. Par une motion adoptée par 168 voix contre 3 voix et 2 abstentions, le synode charge le Conseil synodal d'élaborer un concept d'un cours spécial de théologie qui doit permettre à des universitaires non-théologiens d'acquérir un master of theology. Et d'accéder ainsi à l'exercice de la profession pastorale, peut-on lire dans le communiqué.

Cette mesure vise à contrer la pénurie de pasteurs qui se dessine ou qui est déjà réalité dans les différentes régions des Eglises réformées Berne-Jura-Soleure. Le Conseil synodal a rappelé la possibilité donnée aux étudiantes et étudiants francophones de passer leurs examens en français à la faculté de théologie de Berne, qui devrait s'appliquer à cette nouvelle formation. (comm./sr).