Vivre avec les morts

Emission Faut pas croire © DR
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Emission Faut pas croire © DR

Vivre avec les morts

29 janvier 2018
Ils font maison commune. Aux Philippines, vivants et morts se partagent les cimetières, ce qui permet à des milliers de familles d’avoir une alternative viable aux bidonvilles surpeuplés du pays. Emission "Faut pas croire", diffusée le samedi 27 janvier 2018.

Ils font maison commune. Aux Philippines, vivants et morts se partagent les cimetières, permettant à des milliers de familles d’avoir une alternative viable aux bidonvilles surpeuplés du pays. «Au début, j’avais peur. Mais au fil du temps, je m’y suis habitué», raconte Celia Garcia, une des résidentes du cimetière de la ville de Pasay à Manille. 300 familles s’y sont installées. Celia, comme d’autres, nettoie des tombes pour faire vivre sa famille. Malgré les réticences des autorités locales, les communautés vivant dans les cimetières se sont agrandies, introduisant une culture où des mausolées sont également des habitations et où les morts sont honorés plutôt que redoutés. Comme un fossoyeur le fait remarquer: «vous devriez avoir peur des vivants et pas des morts».

Pour aller plus loin:

 

Philippines : des sans-logis contraints de vivre dans un cimetière (article publié par le Courrier International, le 16 octobre 2012).

A Manille, les anges gardiens du cimetière-bidonville (article payant publié par la Croix le 10 octobre 2017)

Vivre avec ses morts: la renaissance des cimetières australiens (dépêche AFP, à lire sur le site du Point.fr, publiée en novembre 2017)

 

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