Michel Boujenah et Jérémie Kisling à l’affiche du premier F-festival de l’Eglise réformée vaudoise :Un protestant, ça sait aussi rire et faire la fête
15 janvier 2007
Les protestants se lancent dans un gros bastringue
L’Eglise réformée du canton de Vaud (EERV) invite en effet chacune et chacune à faire la fête avec elle les 8, 9 et 10 juin prochain à Crêt-Bérard, lors du F-festival qu’une équipe réunie autour de Jean Chollet, directeur de l’Espace Culturel des Terreaux, est en train de peaufiner autour de têtes d’affiches prestigieuses. Le comédien Michel Boujenah, le guitariste José Barrense-Dias, le conteur Pie Tshibanda, l’auteur-compositeur-interprète Jérémie Kisling, le Quatuor et le groupe Exo se succéderont sur la scène de Crêt-Bérard. Histoire de conjuguer rire et réflexion, le programme prévoit aussi des conférences, des tables rondes et des ateliers de chant et de musique.Les protestants se déboutonnent. L’Eglise réformée du canton de Vaud (EERV) invite chacune et chacune à faire la fête avec elle les 8, 9 et 10 juin prochain à Crêt-Bérard, lors du F-festival qu’une équipe réunie autour de Jean Chollet, directeur de l’Espace Culturel des Terreaux, est en train de peaufiner autour de têtes d’affiches prestigieuses. Le comédien Michel Boujenah, le guitariste José Barrense-Dias, le conteur Pie Tshibanda, l’auteur-compositeur-interprète Jérémie Kisling et le Quatuor se succéderont sur la scène de Crêt-Bérard. Histoire de conjuguer rire et réflexion, le programme prévoit aussi des conférences avec Lytta Basset, Rosette Poletti ou Thomas Römer.
L’Eglise vaudoise veut aller de l’avant et affirmer sa confiance en l’avenir en mettant sur pied son premier F-festival pour encourager le rire, la réflexion et la rencontre et faire mentir sa réputation d’austérité. « On sait aussi faire la fête ! », glisse Jean Chollet, porté par l’enthousiasme du vote du Synode vaudois en novembre dernier, qui a alloué au projet une subvention de 120'000 francs.
Pendant tout un week-end, les festivaliers pourront passer de concerts en tables rondes pour aborder les questions qui se posent aujourd’hui non seulement à l’Eglise mais à toute la société : l’écologie, le dialogue interreligieux, le génie génétique, la question des réfugiés, de l’éducation et de la fin de vie sont au programme. L’une de ces conférences , intitulée « Que ma joie demeure », reprenant les paroles d’une cantate de Bach, permettra à Lytta Basset de parler de la joie, celle qui ne se laisserait pas anéantir définitivement par la souffrance. Rosette Poletti parlera, elle, du problème de la vieillesse dans notre société , Jacques Neirynck celui du génie génétique, alors qu’avec « Histoire biblique, mythe ou réalité ? » , Thomas Römer s’interrogera sur certains épisodes de l’Ancien Testament, dont les historiens et les archéologues n’ont trouvé aucune trace. Sont-ils vrais ?
Au programme encore, une table ronde autour du syndic écologiste Daniel Brélaz, un bilan de l’attitude des Eglises sur la question des réfugiés avec Claude Ruey, Guy Parmelin et Jean Martin. Un orchestre de chambre formé de musiciens amateurs de niveau semblable pourra travailler sous la direction du chef Jean-Marc Grob, des chanteurs amateurs rejoindront le chœur de gospels de Jacqueline Savoyant, professeur à l’Ecole de Jazz et de musiques actuelles de Lausanne ou choisiront la musique classique sous la direction de Dominique Tille, chef titulaire du Chœur de la Cité. A signaler encore, un atelier de danses yiddish avec Patricial Rumpel, des contes dits par Alix Noble, et toute sortes d’animations pour les enfants. Le dimanche réunira tous ces musiciens et chanteurs lors d’une célébration qui sera transmise par la RSR. Le festival promet d’être un gros bastringue qui donnera faim et soif. Mais tout est prévu, même un camping pour ceux qui voudraient loger sur place, et des chambres d’hôtes chez l’habitant.
L’Eglise vaudoise veut aller de l’avant et affirmer sa confiance en l’avenir en mettant sur pied son premier F-festival pour encourager le rire, la réflexion et la rencontre et faire mentir sa réputation d’austérité. « On sait aussi faire la fête ! », glisse Jean Chollet, porté par l’enthousiasme du vote du Synode vaudois en novembre dernier, qui a alloué au projet une subvention de 120'000 francs.
Pendant tout un week-end, les festivaliers pourront passer de concerts en tables rondes pour aborder les questions qui se posent aujourd’hui non seulement à l’Eglise mais à toute la société : l’écologie, le dialogue interreligieux, le génie génétique, la question des réfugiés, de l’éducation et de la fin de vie sont au programme. L’une de ces conférences , intitulée « Que ma joie demeure », reprenant les paroles d’une cantate de Bach, permettra à Lytta Basset de parler de la joie, celle qui ne se laisserait pas anéantir définitivement par la souffrance. Rosette Poletti parlera, elle, du problème de la vieillesse dans notre société , Jacques Neirynck celui du génie génétique, alors qu’avec « Histoire biblique, mythe ou réalité ? » , Thomas Römer s’interrogera sur certains épisodes de l’Ancien Testament, dont les historiens et les archéologues n’ont trouvé aucune trace. Sont-ils vrais ?
Au programme encore, une table ronde autour du syndic écologiste Daniel Brélaz, un bilan de l’attitude des Eglises sur la question des réfugiés avec Claude Ruey, Guy Parmelin et Jean Martin. Un orchestre de chambre formé de musiciens amateurs de niveau semblable pourra travailler sous la direction du chef Jean-Marc Grob, des chanteurs amateurs rejoindront le chœur de gospels de Jacqueline Savoyant, professeur à l’Ecole de Jazz et de musiques actuelles de Lausanne ou choisiront la musique classique sous la direction de Dominique Tille, chef titulaire du Chœur de la Cité. A signaler encore, un atelier de danses yiddish avec Patricial Rumpel, des contes dits par Alix Noble, et toute sortes d’animations pour les enfants. Le dimanche réunira tous ces musiciens et chanteurs lors d’une célébration qui sera transmise par la RSR. Le festival promet d’être un gros bastringue qui donnera faim et soif. Mais tout est prévu, même un camping pour ceux qui voudraient loger sur place, et des chambres d’hôtes chez l’habitant.