Le CSP aux côtés des divorcés
16 septembre 2005
Dès fin octobre, le CSP Vaud lance un groupe de partage et de soutien des personnes fraîchement séparées
Perspectives et détails avec la conseillère conjugale Dominique Lorenz, à l’origine du projet. La perspective d’un divorce reste une expérience traumatisante. « Lorsque des couples viennent à notre permanence conjugale évoquer une difficile séparation, nous constatons que l’un des deux est souvent très mal, en général celui qui subit la situation, alors que l’autre veut plutôt tourner la page au plus vite », explique Dominique Lorenz.
Depuis quatre ans au Centre social protestant (CSP) vaudois, cette conseillère conjugale a eu l’idée de lancer un groupe de partage et de soutien pour personnes séparées. « Je travaillerai avec un collègue, Ali Hemma Devries, parce qu’il me semblait important que nous soyons deux ». Dès fin octobre, par séries de 10 ou 12 personnes maximum, celles et ceux se retrouvant dans cette situation pourront venir à Lausanne évoquer leur douleurs, leurs ressentiments, leur incompréhension. Et profiter de la dynamique de groupe et de l'espace de parole proposé pour se reconstruire et aller de l’avant. « Dans ce cadre, chacun peut s’exprimer, mais il ne s’agit pas d’une obligation, souligne Dominique Lorenz. Un thème est proposé à chaque séance, comme l’évocation du départ de l’autre, ou le travail de deuil d’une relation ». Ces séances s’adressent à des personnes déjà séparées ou divorcées, qui vivent la réalité du déchirement. « Et nous nous adressons aux personnes désireuses d’évoquer leurs difficultés, non aux couples ». Charte de confidentialitéLe principe consiste à créer des groupes « fermés » où tout le monde commence et termine ensemble. « Lors d’un entretien préalable, les gens s’engageront à assister aux dix soirées réparties sur six mois environ ». De même, une charte de confidentialité stipulera que ce qui se vit ou se dit à cette occasion ne doit pas être évoquer à l’extérieur. « Y est également signifiée l’absence de jugement envers autrui : le but est de parler de soi, non des autres ». L’entretien individuel précédant l’inscription définitive permettra aussi d’écarter les situations trop lourdes, par exemple de toxicomanie ou de grave dépression. Lors d'une expérience similaire dans le canton de Fribourg, Dominique Lorenz a constaté les bienfaits de ce type de rencontres : « Les gens peuvent se parler en toute confiance, retrouver un réseau qu’ils ont souvent perdu. Et petit à petit retrouver la confiance en soi et dans la vie ».
Ce type d’offre, avec notamment un nombre aussi important de rencontres étalées sur plusieurs mois, n’existe pas encore dans la capitale vaudoise, à la connaissance du CSP. « Il faut dire qu’une telle organisation demande beaucoup d’énergie. Et que les 40 francs demandés par soirée ne couvrent pas l’ensemble des frais ». Le CSP espère pouvoir y allouer une partie de la subvention cantonale versée pour son Service de consultation conjugale et familale. UTILE
Groupe de partage et de soutien pour personnes séparées ou divorcées, dès le 31 octobre prochain dans le cadre de la consultation conjugale et familiale du CSP Vaud, Beau-Séjour 28, Lausanne. Tél. 021/560.60.60
Depuis quatre ans au Centre social protestant (CSP) vaudois, cette conseillère conjugale a eu l’idée de lancer un groupe de partage et de soutien pour personnes séparées. « Je travaillerai avec un collègue, Ali Hemma Devries, parce qu’il me semblait important que nous soyons deux ». Dès fin octobre, par séries de 10 ou 12 personnes maximum, celles et ceux se retrouvant dans cette situation pourront venir à Lausanne évoquer leur douleurs, leurs ressentiments, leur incompréhension. Et profiter de la dynamique de groupe et de l'espace de parole proposé pour se reconstruire et aller de l’avant. « Dans ce cadre, chacun peut s’exprimer, mais il ne s’agit pas d’une obligation, souligne Dominique Lorenz. Un thème est proposé à chaque séance, comme l’évocation du départ de l’autre, ou le travail de deuil d’une relation ». Ces séances s’adressent à des personnes déjà séparées ou divorcées, qui vivent la réalité du déchirement. « Et nous nous adressons aux personnes désireuses d’évoquer leurs difficultés, non aux couples ». Charte de confidentialitéLe principe consiste à créer des groupes « fermés » où tout le monde commence et termine ensemble. « Lors d’un entretien préalable, les gens s’engageront à assister aux dix soirées réparties sur six mois environ ». De même, une charte de confidentialité stipulera que ce qui se vit ou se dit à cette occasion ne doit pas être évoquer à l’extérieur. « Y est également signifiée l’absence de jugement envers autrui : le but est de parler de soi, non des autres ». L’entretien individuel précédant l’inscription définitive permettra aussi d’écarter les situations trop lourdes, par exemple de toxicomanie ou de grave dépression. Lors d'une expérience similaire dans le canton de Fribourg, Dominique Lorenz a constaté les bienfaits de ce type de rencontres : « Les gens peuvent se parler en toute confiance, retrouver un réseau qu’ils ont souvent perdu. Et petit à petit retrouver la confiance en soi et dans la vie ».
Ce type d’offre, avec notamment un nombre aussi important de rencontres étalées sur plusieurs mois, n’existe pas encore dans la capitale vaudoise, à la connaissance du CSP. « Il faut dire qu’une telle organisation demande beaucoup d’énergie. Et que les 40 francs demandés par soirée ne couvrent pas l’ensemble des frais ». Le CSP espère pouvoir y allouer une partie de la subvention cantonale versée pour son Service de consultation conjugale et familale. UTILE
Groupe de partage et de soutien pour personnes séparées ou divorcées, dès le 31 octobre prochain dans le cadre de la consultation conjugale et familiale du CSP Vaud, Beau-Séjour 28, Lausanne. Tél. 021/560.60.60