« Les statuts de nos deux Eglises sont désormais identiques. Dans plusieurs domaines, nos missions se ressemblent. Pourquoi ne pas renforcer les synergies ? », s’interroge ainsi Antoine Reymond. Une petite révolution des mentalités qui viserait à l’accomplissement de tâches communes à travers le principe de subsidiarité, notamment dans les lieux de formation, les EMS, les écoles, auprès des malades ou des déshérités. « Cela permettrait d’enlever certaines de nos forces tout en assurant la continuation de tel ou tel service », précise encore Antoine Reymond. Du côté catholique, on confirme le début d’une réflexion de ce type, « mais elle est pour nous liée davantage au chantier législatif et à la reconnaissance étatique de nos missions communes », souligne Jean-Marc Zwissig, adjoint du vicariat épiscopal. Autre possibilité évoquée par certains : que les pasteurs acceptent une diminution de leurs revenus pour sauver quelques postes. Vincent Guyaz s’y dit « assez sensible », alors qu’Antoine Reymond estime « qu’il ne faut pas jouer au yoyo avec les salaires ».