Khany Hamdaoui, un visage pour les émissions religieuses de la TSR
1 avril 2003
"Racines", "Dieu sait quoi": les émissions religieuses de la Télévision suisse romande se sont payé un relookage et une jeune présentatrice, Khany Hamdaoui
Il reviendra à la jeune comédienne d'origine biennoise de donner envie de s'intéresser au fait religieux et d'en comprendre les enjeux. Démarrage des émissions dans leur nouvelle formule le dimanche des Rameaux sur TSR1.
(Photos à disposition à la rédaction et au service de presse de la TSR.)Le parcours de Khany Hamdaoui, la future présentatrice des émissions religieuses à la Télévision Suisse Romande (TSR), reflète le désir très contemporain de s’inscrire hors de tout cadre institutionnel. Les producteurs, tant protestant que catholique, des émissions religieuses de la TSR, ont misé sur le charme et le regard neuf que la jeune comédienne biennoise porte sur les questions de spiritualité, d’éthique et de dialogue interreligieux pour personnaliser leurs rendez-vous dominicaux, « Racines » et « Dieu sait quoi ». Elle a relevé le défi et tient à casser l’image qu’on se fait des messes et des cultes, qui ne se résument pas, à son avis, à des « bondieuseries ».
Née à Tamanrasset dans le grand sud algérien, d’un père touareg et d’une mère suisse, elle a grandi à Bienne, où ses parents ont débarqué quand elle avait trois ans. Elle s’est familiarisée avec la religion musulmane de son père, sans jamais suivre aucune école coranique ni fréquenter de mosquée, avant d’épouser un catholique et de faire bénir son union par un pasteur protestant. Une cérémonie qui a fait sourire son père mais ne l’a pas choqué. « Le père de Khany pratique un islam ouvert comme on en rêve ! » remarque Cédric Némitz qui a célébré le mariage de la jeune femme et de son mari à l’église de Gléresse.
Son brevet d’enseignante en poche, Khany Hamdaoui a réalisé son rêve et en suivant une formation de comédienne au Conservatoire de Lausanne. Elle s’est rapidement mise à jouer à gauche et à droite, d’abord au Petit Théâtre à Lausanne, où elle a campé le personnage d’Alice de Lewis Carol, puis au Théâtre de Poche et au Festival de la Bâtie et au Grütli à Genève, et au Théâtre à Vidy. Elle joue actuellement la pièce « Bonjour, là, bonjour » du Québécois Michel Tremblay, montée par la Compagnie du projecteur au Pull Off Théâtres à Lausanne, tout en se demandant, un peu angoissée, comment sa prestation à la télévision va être accueillie.
(Photos à disposition à la rédaction et au service de presse de la TSR.)Le parcours de Khany Hamdaoui, la future présentatrice des émissions religieuses à la Télévision Suisse Romande (TSR), reflète le désir très contemporain de s’inscrire hors de tout cadre institutionnel. Les producteurs, tant protestant que catholique, des émissions religieuses de la TSR, ont misé sur le charme et le regard neuf que la jeune comédienne biennoise porte sur les questions de spiritualité, d’éthique et de dialogue interreligieux pour personnaliser leurs rendez-vous dominicaux, « Racines » et « Dieu sait quoi ». Elle a relevé le défi et tient à casser l’image qu’on se fait des messes et des cultes, qui ne se résument pas, à son avis, à des « bondieuseries ».
Née à Tamanrasset dans le grand sud algérien, d’un père touareg et d’une mère suisse, elle a grandi à Bienne, où ses parents ont débarqué quand elle avait trois ans. Elle s’est familiarisée avec la religion musulmane de son père, sans jamais suivre aucune école coranique ni fréquenter de mosquée, avant d’épouser un catholique et de faire bénir son union par un pasteur protestant. Une cérémonie qui a fait sourire son père mais ne l’a pas choqué. « Le père de Khany pratique un islam ouvert comme on en rêve ! » remarque Cédric Némitz qui a célébré le mariage de la jeune femme et de son mari à l’église de Gléresse.
Son brevet d’enseignante en poche, Khany Hamdaoui a réalisé son rêve et en suivant une formation de comédienne au Conservatoire de Lausanne. Elle s’est rapidement mise à jouer à gauche et à droite, d’abord au Petit Théâtre à Lausanne, où elle a campé le personnage d’Alice de Lewis Carol, puis au Théâtre de Poche et au Festival de la Bâtie et au Grütli à Genève, et au Théâtre à Vidy. Elle joue actuellement la pièce « Bonjour, là, bonjour » du Québécois Michel Tremblay, montée par la Compagnie du projecteur au Pull Off Théâtres à Lausanne, tout en se demandant, un peu angoissée, comment sa prestation à la télévision va être accueillie.
