Vaud : les institutions ecclésiales de relation d'aide se mettent en réseau
30 janvier 2004
L'Eglise réformée vaudoise soutient de nombreuses institutions d'accompagnement et d'écoute dans le canton
Faisant face à une forte demande, elles souffrent néanmoins d'un manque de reconnaissance interne. La relation d'aide s'est professionnalisée. Dans le canton de Vaud, il existe près d'une quinzaine d'institutions offrant ce type d'accompagnement et de partage dans une perspective chrétienne. Celles-ci viennent de se réunir en une plateforme commune, définissant un cadre général pour mieux fédérer leurs activités.
Voilà qui apparaît comme une sorte de reconnaissance pour ce type de ministère apparu tardivement au sein de l'Eglise réformée vaudoise (EERV). Alors que les premiers exemples cantonaux et romands existaient depuis plusieurs années sous l'égide de communautés évangéliques, l'Eglise protestante ne s'ouvrit à ce genre de service qu'à l'occasion du processus de réorganisation « Eglise à venir » (EAV), au tournant du siècle. « Auparavant, explique à Renens l'une des animatrices de la Cascade Catherine Deppierraz, cela s'inscrivait dans le cahier des charges pastorales sous le nom de ‘cure d'âme' ».
Besoin de reconnaissance
Cette approche ne correspondait plus à des besoins sans cesse croissants et à une clientèle en constante augmentation, et l'on comprit alors qu'il fallait créer des ministères à part entière avec des gens formés dans un domaine qui nécessite des compétences variées. Catherine Deppierraz : « Dans notre activité, il y a non seulement des techniques à apprendre, des approches et des fonctionnements psychologiques à connaître. D'autre part, nous proposons à la fois du temps et un suivi dans la durée, autant de choses qui réclament une présence forte ».
« La Cascade » est née en 1998 dans l'ouest lausannois avant de devenir service d'Eglise. A l'instar d'autres organismes, il lui était nécessaire de s'interroger sur la nature de ce lien avec l'institution. « Contrairement à des ministères plus anciens comme le travail auprès des réfugiés, des chômeurs ou des toxicomanes, la relation d'aide souffre d'un déficit d'image dans l'Eglise. Nous ressentions le besoin de davantage de reconnaissance ».
A côté de cette meilleure visibilité interne, cette mise à plat permettra aux collaborateurs concernés de clarifier la nature de leur travail, mais aussi de favoriser la formation continue et la complémentarité tout en posant les bases de règles éthiques communes. Enfin, une plaquette de présentation donnera un panorama complet de l'offre vaudoise en la matière.
Voilà qui apparaît comme une sorte de reconnaissance pour ce type de ministère apparu tardivement au sein de l'Eglise réformée vaudoise (EERV). Alors que les premiers exemples cantonaux et romands existaient depuis plusieurs années sous l'égide de communautés évangéliques, l'Eglise protestante ne s'ouvrit à ce genre de service qu'à l'occasion du processus de réorganisation « Eglise à venir » (EAV), au tournant du siècle. « Auparavant, explique à Renens l'une des animatrices de la Cascade Catherine Deppierraz, cela s'inscrivait dans le cahier des charges pastorales sous le nom de ‘cure d'âme' ».
Besoin de reconnaissance
Cette approche ne correspondait plus à des besoins sans cesse croissants et à une clientèle en constante augmentation, et l'on comprit alors qu'il fallait créer des ministères à part entière avec des gens formés dans un domaine qui nécessite des compétences variées. Catherine Deppierraz : « Dans notre activité, il y a non seulement des techniques à apprendre, des approches et des fonctionnements psychologiques à connaître. D'autre part, nous proposons à la fois du temps et un suivi dans la durée, autant de choses qui réclament une présence forte ».
« La Cascade » est née en 1998 dans l'ouest lausannois avant de devenir service d'Eglise. A l'instar d'autres organismes, il lui était nécessaire de s'interroger sur la nature de ce lien avec l'institution. « Contrairement à des ministères plus anciens comme le travail auprès des réfugiés, des chômeurs ou des toxicomanes, la relation d'aide souffre d'un déficit d'image dans l'Eglise. Nous ressentions le besoin de davantage de reconnaissance ».
A côté de cette meilleure visibilité interne, cette mise à plat permettra aux collaborateurs concernés de clarifier la nature de leur travail, mais aussi de favoriser la formation continue et la complémentarité tout en posant les bases de règles éthiques communes. Enfin, une plaquette de présentation donnera un panorama complet de l'offre vaudoise en la matière.